Les conseillers départementaux doivent élire jeudi 2 avril le président de leur Conseil départemental.
Les Français ne sont pas rappelés aux urnes, mais un troisième scrutin se prépare pour clore définitivement les élections départementales. C’est ce jeudi 2 avril que les conseillers tout juste élus désignent à la majorité absolue le président de leur Conseil départemental. Un "troisième tour" qui, dans certains territoires où aucun parti n’a atteint la majorité absolue, pourrait donner des surprises.
Dans le Vaucluse par exemple, la droite et la gauche ont remporté chacune 6 cantons, le FN 3 et la Ligue du Sud 2. Le Front national pourrait donc jouer les arbitres. Même scénario dans l’Aisne, où la droite, qui ne devance la gauche que d’un canton, doit négocier le soutien des frontistes.
Candidatures dissidentes
Dans le Tarn-et-Garonne, la gauche et la droite, à égalité, dépendent d’un binôme sans étiquette. L'incertitude règne également dans le Gard, où la gauche, qui n'a eu que 11 cantons quand la droite en a arraché 10 et le FN 2, craint de se faire voler la victoire.
Enfin, c'est sans compter les départements dans lesquels on retrouve des candidatures dissidentes, à l'image de l'Essonne. Réélu dans le canton de Draveil, Georges Tron a en effet annoncé qu'il briguerait la présidence, alors que la droite a déjà désigné un autre candidat officiel.
Si aucune majorité absolue n'était trouvée à l'issue du premier scrutin, un deuxième tour sera organisé afin de laisser le temps de nouer des alliances. En cas de nouvel échec, un nouveau vote se tiendra à la majorité relative cette fois-ci. Si le président n'est toujours pas désigné par les urnes, il le sera "au bénéfice de l'âge", et le plus vieux l'emportera.