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PS et EELV renouent le dialogue

Le premier secrétaire du Parti Socialiste Jean-Christophe Cambadélis.[MARTIN BUREAU / AFP]

Au lendemain des résultats du second tour, les élections départementales suscitent une série de réactions au sein de la classe politique. D'ores et déjà se profilent à l'horizon les élections régionales. Et la présidentielle de 2017.

 

A l'issue du second tour des élections départementales, la droite et le centre ont remporté 66 départements contre 34 en faveur de la gauche (le Vaucluse restait toujours incertain lundi matin). 25 départements ont basculé de gauche à droite, avec une seule bascule de droite à gauche, en Lozère. De son côté, le Front National n'a remporté aucun département. Et le Front de gauche a conservé le Val-de-Marne.

 

18h30 : Depuis la Libération, 33 département sur 101 n'ont jamais basculé de la gauche vers la droite ou l'inverse. C'était également le cas de la Lozère (à gauche désormais) et des Bouches-du-Rhône (maintenant à droite) avant dimanche.

17h50 : A l'issue de la réunion entre les dirigeants du Parti Socialiste et ceux d'Europe Ecologie les Verts, le secrétaire national du PS Jean-Christophe Cambadélis a affirmé que le dialogue était "renoué" avec EELV, annonçant par ailleurs que "quatre groupes de travail" avaient été mis en place. Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale des Verts a de son côté tempéré. "Le rassemblement, ça se construit. A un moment donné, il faut trouver des éléments de dialogue, mais aussi des actes".

17h45 : Georges Tron briguera finalement la présidence de l'Essonne. "Je serai candidat à la présidence" du département contre François Durovray, candidat UMP, a-t-il affirmé. Le conseiller général et maire de Draveil a par ailleurs indiqué qu'il comptait par ailleurs "démissionner de la présidence de l'UMP dans le département de l'Essonne" pour être "libre de son expression".

16h30 : Quand se déroulera l'élection des présidents des conseils départementaux ? Ce sera le jeudi 2 avril prochain au matin.

16h00 : Après la débâcle, l'exécutif veut rassembler à tout prix en vue des prochains scrutins.

15h36 : La droite a obtenu 2.418 sièges, la gauche 1.592 et le FN 62 aux premier et second tours des élections départementales, selon un décompte de l'AFP portant sur tous les résultats définitifs publiés lundi par le ministère de l'Intérieur. Les élus "divers" ont obtenu 32 sièges et l'extrême droite, hors FN, 4 sièges. Les binômes Union de la droite (UMP plus UDI), ceux de l'UMP et ceux de UDI totalisent 1.956 sièges. Les binômes Union de la gauche (associant un socialiste à un représentant d'un autre parti de gauche) et les binômes PS (constitués de deux candidats PS) ont gagné 1.218 sièges.

15h01 : Georges Tron (UMP) ne sera pas candidat à la présidence de l'Essonne annonce à l'AFP.

14h26 : Le Parti communiste a revendiqué lundi la place, avec le Front de gauche, de "troisième force politique avec 176 conseillers départementaux"."A l'issue du second tour des élections départementales, le Front de gauche compte 176 conseillers départementaux en métropole, dont 167 PCF et apparentés. Le PCF et le Front de gauche sont donc la 3e force politique en termes d'élus, derrière l'UMP-UDI, le PS, et loin devant le FN", annonce dans un communiqué le PCF.

14h03 : Manuel Valls ne participera pas au conseil des ministres franco-allemand mardi à Berlin et a reporté son déplacement à la Banque centrale européenne (BCE) à Francfort afin de s'adresser aux députés socialistes à Paris, a indiqué lundi son entourage. Le Premier ministre "a jugé qu'il devait être présent" à la réunion de groupe des députés PS mardi en fin de matinée à l'Assemblée nationale ainsi qu'à la séance des questions au gouvernement dans l'après-midi, a-t-on indiqué, précisant que cette décision avait été prise avec le président François Hollande.

13h49 : La Corrèze bascule à droite.

13h22 : "La division de la gauche a été dramatique politiquement", a déclaré Marie-Noelle Lienamann, sénatrice PS de Paris, sur France Inter.

12h50La droite a totalisé 45,03% des suffrages exprimés au second tour des élections départementales dimanche, contre 32,12% pour la gauche et 22,23% pour le Front national, selon la totalisation définitive du ministère de l'Intérieur publiée lundi.

12h40 : Selon vous, Manuel Valls doit-il démissionner après la défaite de la gauche aux élections départementales ?

12h10Un Français sur deux a voté dimanche au second tour des élections départementales, où le taux d'abstention a atteint 50,02%, selon les chiffres définitifs du ministère de l'Intérieur publiés lundi.

11h20 : "Le FN est désormais un parti d'extrêmes au pluriel", a estimé lundi matin sur i>Télé Gérald Darmanin, député-maire UMP de Tourcoing.

11h14 : L'UMP Valérie Pécresse, candidate à la présidence de l'Ile-de-France, considère qu'il y a eu aux départementales un "basculement politique" de cette région, qu'elle juge prometteur pour décembre. Dans un communiqué, l'élue des Yvelines salue "un formidable encouragement pour les élections régionales", avec notamment le basculement de deux départements franciliens: la Seine-et-Marne, où droite et centre remportent "19 cantons sur 23, et plus symbolique encore, le fief historique du Premier ministre, l'Essonne, à gauche depuis 1998".

10h51 : Le chef de file des députés socialistes, Bruno Le Roux, a regretté lundi que la gauche ait "perdu par bêtise politique, par division factice" aux élections départementales. "La division de la gauche a été quand même en grande partie responsable de la défaite, sur un mode de scrutin qui ne pardonne pas. Il n'y a aucune perspective possible pour la gauche si nous n'arrivons pas à retrouver le chemin de l'union", a déclaré Bruno Le Roux sur France Info. "Le rassemblement s'est fait" au second tour, "là ou il devait y avoir un bon report, a-t-il estimé.

09h59 : Le député UMP de l'Aisne, Xavier Bertrand, a estimé lundi que le résultat des départementales dans son département était un "exemple très révélateur" de "l'échec du Front national au second tour", assurant que la droite portait maintenant "la responsabilité de l'avenir". "Voilà des mois qu'on nous disait que les jeux étaient faits, que le FN était ultra favori, que le département de l'Aisne allait être remporté par le Front national, ça n'a pas été le cas hier", s'est réjoui Xavier Bertrand sur Europe 1. "Au premier tour, il y a eu dans l'Aisne la défaite du Parti socialiste, et au deuxième tour c'est une défaite du Front national", a-t-il lancé, assurant que le cas de l'Aisne était "un exemple très révélateur".

09h20 : La présidente du FN, Marine Le Pen, a estimé lundi que son parti pouvait nourrir "des espoirs de gains très sérieux dans quatre ou cinq régions" aux régionales de décembre. Interrogée par RTL sur les élections régionales de décembre, Marine Le Pen a redit qu'elle n'avait "pas encore décidé" si elle serait candidate dans la région Nord-Pas-de-Calais-Picardie, en raison d'un "choc de calendrier entre la gestion d'une grande région fusionnée et la campagne présidentielle".

 

 

09h18 : Thierry Mandon n'y est pas allé par quatre chemins pour commenter la défaite du PS. "On ne va pas continuer comme un bloc, comme si on était contents de nous-mêmes. On n'est pas idiots, on voit bien qu'on a pris une grosse fessée donc qu'il y a quelques corrections, des inflexions à faire", a déclaré sur BFM le secrétaire d'Etat à la Réforme de l'Etat.

08h41 : Interrogé sur i>Télé, l'ancien ministre de l'Education Benoît Hamon s'est opposé à un éventuel remaniement ministériel. "Si la leçon du scrutin est qu'il faut accélérer, alors il n'y a pas besoin de changer de Premier ministre. Je n'ai aucun problème avec l'étiquette de frondeur, mais je me sens d'abord socialiste", a-t-il expliqué.

08h25 : "Le PS est à refonder totalement. [...] Il y a un risque de disparition du PS. [...] Pour 2017, le candidat de gauche est sacrément menacé", a estimé sur Europe 1 Julien Dray, vice-président socialiste de la région Île-de-France.

07h57 : "Nous avions un élu, nous en avons 62. Le résultat de nos villes est un vrai plébiscite de la gestion Front National locale. Et ça, indiscutablement, ça portera ses fruits", a expliqué Marine Le Pen.

07h53 : "Il y a zéro plafond de verre, il y a des magouilles électorales entre l'UMP et le PS, quand on fait mine de se combattre les uns les autres toute l'année et qu'au moment des élections l'UMP appelle à voter PS dans le Gard, dans la Drôme, dans le Nord, en Moselle... ", a déclaré Marine Le Pen interrogée sur RTL.

 

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