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Départementales : le retour en force de l'UMP

Le premier tour des élections départementales sonne comme une victoire pour Nicolas Sarkozy. [BERTRAND LANGLOIS / AFP]

Les départements ont commencé à virer au bleu. L’alliance UMP-UDI est en effet arrivée largement en tête du scrutin, récoltant 31 % des suffrages selon une estimation de l’institut CSA. 

 

Alors que les sondages l’annonçaient derrière le Front national, ces résultats sont une bonne surprise pour la droite, qui avait réussi à limiter les divisions internes et à partir unie dans près d’un canton sur sept. «Nous sommes le premier parti de France et incarnons l’alternance», s’est félicité le secrétaire général adjoint de l’UMP, Gérald Darmanin.

Le parti de Nicolas Sarkozy, qui est actuellement à la tête de 41 départements sur 101, espère en contrôler une vingtaine de plus après le second tour. Il peut d’ores et déjà se targuer d’une victoire dans les Alpes-Maritimes, où Eric Ciotti a été réélu dès le premier tour dans son canton de Tourrette-Levens, et de bons résultats en Corrèze. 

Dans l’ancien fief de François Hollande, l’UMP a récolté environ 36 % des suffrages et l’UDI près de 9 %, devant le Parti socialiste à environ 31,6 %. Sur les 19 cantons corréziens, l’un d’eux a même basculé à droite dès le premier tour après dix-huit ans de gouvernance socialiste.

 

Nicolas Sarkozy conforté

Ce résultat est une première victoire électorale pour Nicolas Sarkozy depuis son élection à la tête de l’UMP en novembre dernier. Cela «montre la profonde aspiration des Français à un changement clair qui commence par les départements», a estimé hier soir l’ancien chef de l’Etat.

Pour lui, la vague bleue qui devrait déferler dimanche prochain est une aubaine, lui permettant d’asseoir sa position de leader. Et permettrait de faire oublier la défaite de l’élection législative partielle dans le Doubs, en février dernier, qui avait vu le candidat socialiste l’emporter avec moins de 900 voix d’avance.

Comme il l’avait fait pour ce précédent scrutin, le président de l’UMP a appelé à appliquer la consigne du «ni-ni» au second tour. Dans les cantons où les candidats de droite «ne seront pas présents» dimanche prochain, l’UMP «n’appellera à voter ni pour le Front national, avec qui nous n’avons rien en commun, ni pour la gauche, dont nous ne partageons pas les choix», a-t-il averti.

 

 

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