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Débat à l'Assemblée nationale sur la motion de censure

La motion de censure ne peut être adoptée si elle n'atteint pas 289 voix.[JOEL SAGET / AFP]

Le débat sur la motion de censure UMP-UDI, à la suite de l'engagement de responsabilité de Manuel Valls sur le projet de loi Macron, s'est ouvert jeudi à 16H05 à l'Assemblée nationale, devant un hémicycle assez dégarni, rempli principalement de députés de l'opposition.

 

En effet, comme la motion de censure ne peut être adoptée si elle n'atteint pas 289 voix, soit la majorité absolue des membres de l'Assemblée -ce qui est impossible compte tenu de sa composition- et que seuls sont recensés les votes favorables à la censure, la présence des députés de la majorité n'est pas numériquement nécessaire.

Ouvrant les débats et défendant dans l'hémicycle la motion de censure de la droite contre le gouvernement, le président du groupe UMP, Christian Jacob, a lancé au Premier ministre Manuel Valls que s'il avait "encore un doute sur l'existence d'une alternative en France, le président de la République a le pouvoir de lever le doute" par une dissolution. "Et vous verrez alors ce que réellement vous pesez dans le pays", a-t-il conclu.

 

 

Le chef de file des députés UDI, Philippe Vigier, a affirmé pour sa part que "le quinquennat s'est arrêté mardi à 16H25", au moment où Manuel Valls a engagé sa responsabilité pour faire passer la loi Macron. "Votre majorité est dans l'impasse, vous êtes dans l'impasse. Vous ne pouvez mener à bien les réformes indispensables au redressement du pays.

Dans son discours de réponse, Manuel Valls a affiché sa détermination à réformer "dans le dialogue, bien sûr", mais "surtout" avec "l'autorité qui s'impose" et "sans se laisser impressionner". "Ma première responsabilité, celle pour laquelle j'ai obtenu la confiance de cette Assemblée, à deux reprises, c'est de faire avancer notre pays, et de le réformer", a déclaré le Premier ministre.

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