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Les principales déclarations de Hollande sur France Inter

Le président François Hollande s'est exprimé le 5 janvier sur France inter. [Remy de la Mauvinière/Pool/AFP]

Voici les principales déclarations du président François Hollande lundi sur France Inter:
    
 

>EMPLOI

François Hollande, à propos des mauvais chiffres du chômage, a affirmé : "il y a une responsabilité, celle que j'assume". "Je ferai dans ce quinquennat tout ce que je pourrai pour que l'emploi" "puisse être à l'arrivée le résultat que j'aurai à présenter", a-t-il dit.

"Je vais continuer", a-t-il martelé en repoussant deux méthodes : "attendre que ça aille mieux de l'étranger, c'est un choix, ce n'est pas le mien. Tout démolir pour qu'il n'y ait plus de modèle français, ce n'est pas mon choix". 

"Nous allons tout donner pour l'emploi", a dit le chef de l'Etat, qui "fera tout" pour obtenir une croissance de plus de 1% en France en 2015, soit la prévision officielle du gouvernement pour l'année en cours. Selon lui, c'est au-dessus de ce seuil que le chômage reculera.
    
 

>LOI MACRON

"Je changerai tout ce qui bloque, empêche freine et nuit à l'égalité et au progrès" et "de ce point de vue, je prendrai tous les risques".

Il a affirmé ne pas envisager d'être obligé de recourir à l'article 49.3 (engagement de la responsabilité du gouvernement). "Je suis confiant" au sujet de son adoption. "Je n'ai pas à présupposer qu'il serait tellement difficile qu'il conviendrait d'utiliser des méthodes contraignantes". "C'est une loi de liberté et une loi de progrès", notamment "car les salariés qui vont être concernés vont être volontaires et davantage payés", mais ce n'est pas non plus "la loi du siècle". 

Interrogé sur le travail dominical, il a rappelé qu'avec cette loi, "il y en aura 12" dont "7 à la disposition des maires", il a fait valoir qu' "il y a déjà beaucoup de monde qui travaille le dimanche" et qu'il ne peut "pas y avoir d'ouverture le dimanche s'il n'y a pas de compensation".
    
    
>FISCALITE

Le président a confirmé sa promesse de ne pas créer de nouveaux impôts à partir de 2015, mais a prévenu qu'une baisse de la fiscalité n'était pas pour tout de suite."Si la croissance est un peu supérieure" en 2015 à la prévision officielle de 1%, "cela ira à la réduction des déficits", a dit le chef de l'Etat. Si cela "se confirmait en 2016 ou en 2017 (...) nous verrions ce que nous pourrions faire en termes de baisse de prélèvements".

Interrogé sur sa promesse de campagne (engagement 14) d'une fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG, il a assuré : "La réforme fiscale elle est engagée", citant notamment la suppression, cette année, de la première tranche de l'impôt sur le revenu.
    
 

>COMPTE PENIBILITE

Sa mise en oeuvre (partielle) "va être simple. Et si c'est encore trop compliqué, ça sera simplifié". "Il ne s'agit pas que ce soit inapplicable. Moi, j'ai entendu ce qui était dit par les entreprises. Il faut que ce soit simple. Et avec les partenaires sociaux, je m'y engage".
    
 

>LES CHOIX

A la question de savoir s'il avait pris "le bon chemin" pour redresser la France, M. Hollande a répondu : "nous le verrons à la fin, parce qu'un chemin, c'est là où il conduit et je fais tout pour que la France soit plus forte et plus juste à la fin de mon quinquennat". Ce "chemin" vise à renforcer l'économie "sans mettre en cause les valeurs républicaines et le modèle social".
    
 

>ECOLOGIE

Il a confirmé son engagement de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim mais sans donner de date.

"Quand les recours seront épuisés, le projet", d'aéroport Notre-Dame-des-Landes, près de Nantes, "sera lancé". "Tant que les recours ne sont pas épuisés le projet ne peut pas être lancé".
    
 

>CRISE IDENTITAIRE

"Oui, il y en a une", "et depuis longtemps. Oui, et elle est grave. Oui, et elle pèse lourdement car l'environnement est menaçant. Il faut donc avoir les nerfs solides, la pensée ferme et une forme de conviction républicaine"
    
 

>PRIMAIRE ET 2017

Le chef de l'Etat "ne se préoccupe pas" de la question de la présidentielle de 2017.

 

>GRECE, EUROPE

"Les Grecs sont libres de décider souverainement de leurs gouvernants", mais les gouvernements grecs "auront à respecter les engagements qui ont été pris par leur pays". "Quant à l'appartenance de la Grèce à la zone euro, c'est à la Grèce seule d'en décider".

Sur "l'avenir de l'Europe" et pour faire avancer "la convergence franco-allemande" M. Hollande rencontrera la chancelière Merkel dimanche à Strasbourg.
    
 

>POUTINE, UKRAINE

"M. Poutine ne veut pas annexer l'Est de l'Ukraine. Il me l'a dit". Hollande ira à la réunion internationale sur l'Ukraine à Astana le 15 janvier, mais exige "des progrès". Les sanctions contre la Russie "doivent être levées s'il y a des progrès, s'il n'y a pas de progrès, elles demeureront".
    
 

>SYRIE, LIBYE

Hollande sur une alliance avec Bachar al-Assad et l'Iran contre les jihadistes de l'organisation Etat islamique : "Quand vous commencez à vous allier avec le diable, il est rare que le Bon Dieu vous vienne en aide". La France doit continuer à "soutenir l'opposition" syrienne.

Sur le volet libyen, "la France n'interviendra pas en Libye parce que c'est à la communauté internationale de prendre ses responsabilités". La nouvelle base avancée française au nord du Niger servira à frapper les jihadistes "à chaque fois qu'ils sortiront des lieux où ils se sont cachés".
    
 

>FIN DE VIE 

Hollande fait "siennes" les propositions de deux députés sur la fin de vie, porteuses de "deux grandes avancées" pour arriver à un "apaisement des souffrances" avec la "sédation profonde" et un "respect des décisions des malades" avec "les directives anticipées". Mais il ne s'agit pas d'autoriser le "suicide assisté".
    
 

>CLIMAT

Trois critères de succès des négociations climat de décembre à Paris : un accord "contraignant" pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, trouver 100 milliards de dollars pour un fond vert, et mettre en place des "financements innovants et un prix du carbone".
    
 

>TAXE SUR LES TRANSACTIONS FINANCIERES

Hollande veut une taxe sur les transactions financières en Europe "pour 2016, au plus tard en 2017", "la plus large possible" et qui puisse servir à financer la lutte contre le réchauffement climatique. Il a demandé à Michel Sapin de réunir les ministres des onze pays qui y sont favorables.

 

 

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