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Primaire à gauche : Hollande tempère

François Hollande.[PATRICK KOVARIK / AFP]

"Le temps n'est pas venu" d'évoquer une éventuelle primaire à gauche, a estimé jeudi le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, François Hollande appelant lui ses ministres à la "clarté" et la "stabilité" deux jours après des déclarations de Thierry Mandon sur le sujet.
 

 

La déclaration de François Hollande, faite en Conseil des ministres, "doit rappeler à chaque ministre que dans son expression, au gouvernement, il faut qu'on soit en capacité surtout de parler de l'action du gouvernement", a rapporté M. Le Foll lors du compte-rendu du Conseil.

"Il y a un débat engagé au PS" et "chacun peut avoir son avis" mais que "le temps n'est pas venu de s'exprimer sur ce qui va se passer en 2016 ou en 2017", a également déclaré M. Le Foll, proche de François Hollande.

Mardi, Thierry Mandon a été le premier membre du gouvernement à évoquer ouvertement l'hypothèse d'une primaire à gauche en vue de 2017.

"La primaire, pour moi, elle est indispensable, pas pour faire du tir aux pigeons contre X ou Y, ou pour écarter telle candidature, y compris celle du président de la République s'il réussissait son quinquennat et qu'il voulait se représenter. Elle est indispensable parce que (...) ce que vous ne réglez pas dans une primaire, vous le retrouvez au premier tour de la présidentielle", a estimé M. Mandon, secrétaire d'Etat rattaché au Premier ministre Manuel Valls.

Plusieurs membres du gouvernement et de la majorité ont exprimé leur désaccord avec M. Mandon, notamment le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone, jugeant impossible que le chef de l'Etat sortant se prête à une primaire.

François Hollande "a une vocation naturelle à être candidat", avait dit fin octobre Manuel Valls. L'aile gauche du PS réclame en revanche cette primaire, à l'image de l'ancien ministre Benoît Hamon qui estime que ce procédé est aussi "valable pour les sortants".

 

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