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Nicolas Sarkozy en président

Nicolas Sarkozy en meeting Nicolas Sarkozy, lors de son meeting à Lambersart, le 25 septembre 2014.[PHILIPPE HUGUEN / AFP]

C’est sous la ferveur de plus de 2 000 sympathisants UMP que Nicolas Sarkozy a tenu hier soir son premier meeting en tant que candidat à la présidence de l’UMP, dans un gymnase de Lambersart (banlieue de Lille).

 

Un come-back très attendu qui a obligé l’organisation, face à l’affluence, à installer un écran à l’extérieur du bâtiment.

Pour ce "retour au peuple", comme l’a qualifié son porte-parole Gérald Darmanin, Nicolas Sarkozy a commencé son discours par un hommage au "martyr" Hervé Gourdel.  Après avoir demandé une minute de silence, l’ex-chef de l’Etat a endossé son rôle de candidat.

Passant vite sur les polémiques dont il a fait l’objet, il a d’abord taclé la présidence "normale" de François Hollande : "On s’attendait au pire, au moins sur ce point on n’a pas été déçus", a-t-il lancé sous les applaudissements.

Et d’évoquer ensuite les querelles qui ont "ridiculisé (sa) famille politique ces deux dernières années". Une critique qui a ensuite mené Nicolas Sarkozy à se prononcer sur la question clé des primaires en vue de la présidentielle de 2017. "Il y en aura. Qui pourrait douter qu’il en fût autrement ?" a-t-il affirmé, ouvrant la porte à un futur bras de fer contre Alain Juppé et François Fillon.

Mais le candidat était surtout attendu sur son programme. Ainsi, il a dit sa volonté de revenir sur le statut à vie des fonctionnaires "qui ne correspond plus au monde moderne". Il veut revoir la politique européenne d’immigration et faire "profiter" la France du gaz de schiste. Nicolas Sarkozy a enfin évoqué sa volonté de faire appel au référendum, et de réduire le nombre de parlementaires. Des propositions qui, alors que démarre sa campagne, ne manqueront pas de faire réagir. 

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