La campagne de Nicolas Sarkozy est déjà lancée.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Au lendemain d’un week-end de come-back à la fois politique et médiatique, la campagne de Nicolas Sarkozy pour la présidence de l’UMP est désormais sur les rails et son staff se précise.
L’ex-président a confirmé lundi l’arrivée de Gérald Darmanin en tant que porte-parole de la campagne. Ce jeune cadre du secteur privé de 31 ans est député-maire de Tourcoing. Il rejoint dans les bureaux de la rue du Docteur-Lancereaux (Paris VIIIe) l’ancien directeur général de la police nationale Frédéric Péchenard, nommé directeur de campagne quelques jours avant.
Premier déplacement jeudi
Ensemble ils sillonneront la France au rythme soutenu de deux déplacements par semaine jusqu’aux élections du 29 novembre.
Pour sa première réunion publique, prévue dès jeudi, Nicolas Sarkozy se rendra à Lambersart, dans la banlieue de Lille. Une région symbolique à la fois fief socialiste de Martine Aubry et terre de conquête du Front National.
Selon l’Express, Nicolas Sarkozy s’y rendra en TGV, moyen de transport qu’il compterait privilégier quand l'avion ne sera pas nécessaire. Une manière d’illustrer la ligne directrice d’une campagne "sobre et efficace", annoncée par Frédéric Péchenard.
Si cette campagne est financée par l’Association de soutien à l’action de Nicolas Sarkozy, créée en 2010 et présidée par Brice Hortefeux, l’heure est en effet aux économies. Les réseaux sociaux, gratuits et fédérateurs, sont privilégiés pour communiquer. Lundi encore, la page Facebook de Nicolas Sarkozy renvoyait vers un lien de simple parrainage.
Mais la route sera longue. Selon un sondage Odoxa pour "le Parisien- Aujourd'hui en France", 55% des Français ayant vu ou entendu parler de l’interview de Nicolas Sarkozy dimanche soir sur France2 ne l’ont pas trouvé convaincant.