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Juppé met en garde Sarkozy sur les "primaires ouvertes"

Le maire de Bordeaux Alain Juppé photographié le 8 mars 2014.[Gaizka Iroz / AFP/Archives]

L'ancien Premier ministre et candidat à la primaire UMP pour la présidentielle, Alain Juppé, a réagi vendredi soir à la candidature de Nicolas Sarkozy à la présidence du parti en assurant qu'il veillera à "l'esprit de rassemblement droite et centre" et à ''l'engagement d'organiser des primaires ouvertes" pour 2017.

 

"Je vais faire attention à deux choses, d'abord l'esprit de rassemblement droite et centre et l'engagement d'organiser des primaires ouvertes", a déclaré le maire de Bordeaux à des journalistes.

"Pour le reste, chacun a ses idées et ses propositions", a-t-il ajouté, estimant que la candidature de Nicolas Sarkozy "ne peut qu'enrichir le débat qui va se dérouler maintenant au sein de l'UMP d'ici la fin du mois de novembre".

Réagissant birèvement en fin de journée à l'annonce de cette candidature, Alain Juppé a considéré que "ce n'est pas véritablement une surprise". Et a dit ne pas être inquiet, en réponse à une question sur des perspectives "d'affrontement" pour la tête de l'UMP. "Dès qu'il y a élection, on parle d'affrontement... Non, une élection c'est démocratique, chacun défendra son point de vue et le vote interviendra", a-t-il estimé. "Le débat s'ouvre, chaque candidat présentera son projet et la décision reviendra à nos militants, c'est ce qui va être intéressant dans les semaines qui viennent".

Alain Juppé avait officialisé fin août sa candidature à la primaire présidentielle de son camp, grillant la politesse à Nicolas Sarkozy qui fait pour sa part de la présidence de l'UMP le tremplin pour 2017.

Interrogé sur le devenir de l'UMP sous sa forme actuelle alors que Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il souhaitait le "transformer de foind en comble", Alain Juppé, qui en a été l'un des fondateurs, a estimé "qu'il faut toujours évoluer dans la vie, il n'y a jamais de choses qui sont figées".

Après la crise sur les finances de l'UMP, qui a entraîné l'ouverture d'enquêtes jusdiciaires et la démission de son président, Jean-François Copé, Alain Juppé est à sa tête, au sein d'un triumvirat avec les anciens Premiers ministres Jean-Pierre Raffarin et François Fillon, ce dernier également un candidat potentiel à la présidentielle, en attendant l'élection d'un nouveau président, le 29 novembre.

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