Le président François Hollande répond aux questions des 350 journalistes réunis à l'Elysée à l'occasion de la quatrième conférence de presse de son mandat. Un exercice périlleux pour le chef de l'Etat confronté à une crise politique et personnelle.
La conférence de presse du président François Hollande a commencé. Avant de répondre aux questions des 350 journalistes français et étrangers réunis à l'Elysée, le chef de l'Etat a débuté son intervention par un point sur la situation internationale.
Suivez en direct les principales déclarations du chef de l'Etat.
> L'Etat islamique
- "Le monde est menacé gravement par un terrorisme qui a changé de dimension".
- "C'est en Irak que le danger est le plus grand".
- "La France répondra à la demande d'envoi d'un soutien aérien en Irak". "Nous n'irons pas au-delà et il n'y aura pas de troupes au sol".
- "Nous devons agir pour notre sécurité".
> L'épidémie Ebola
- Un hôpital militaire français va être bientôt installé en Guinée
Le @Defense_gouv coordonnera la mission d'installation d'un 3e hôpital en Guinée forestière #Ebola #ConfPR pic.twitter.com/ldaChD5UBM
— Élysée (@Elysee) 18 Septembre 2014
- "Il s'agit de sauver des vies et de protéger les nôtres"
> L'Europe
- "Après un demi-siècle de construction de l'Europe, nous risquons d'entrer dans un processus de déconstruction"
- "L'Europe doit être une protection"
- "L'Europe ne peut pas avoir pour objectif l'inflation zéro"
- "La France ne demande pas un traitement à part. Elle parle dans l'intérêt de l'Europe toute entière"
- La France "ne fera pas davantage" que 50 milliards d'euros d'économies
"Qu'on ne nous demande pas de faire en 5 ans ce que nos amis allemands ont fait en 10 dans un contexte économique plus favorable." #confPR
— Margaux Baralon (@MargauxBaralon) 18 Septembre 2014
- Le président annonce qu'il va engager les "négociations", notamment avec l'Alemagne, pour faire accepter un report à 2017, au lieu de 2015, du retour du déficit public au seuil de 3% du PIB. "Je ne pense pas qu'une économie comme la France puisse faire à la fois le rétablissement de sa compétitivité et le rétablissement de ses comptes publics".
> La France
- "J'ai fait le choix de la justice sociale"
- "J'ai fait le choix de la jeunesse. L'éducation est la priorité"
- "J'ai fait le choix de la transformation et de l'innovation. C'est l'esprit des 34 plans industriels"
- Hollande entend "élargir autant que possible" le service civique
- "J'ai fait le choix de la République. La justice est indépendante, la presse est indépendante"
- "Il n'y a pas davantage d'élus indélicats. Il y a désormais des procédures qui permettent de les découvrir et de les sanctionner"
- "Les résultats tardent à venir mais ils viendront"
- "Je crois en la France"
> La majorité fragilisée
- Si l'Assemblée nationale n'avait pas accordé sa confiance à Manuel Valls, François Hollande aurait dissous l'Assemblée
- "Mon objectif est de rassembler. J'ai des convictions et la politique menée répond à mes convictions"
> Le retour de Nicolas Sarkozy
- "Il ne m'appartient pas de commenter les éventuelles déclarations de candidature à la tête d'un parti"
> 2017
- "Ce n'est pas maintenant que la question doit se poser"
- "Je suis président, je ne suis pas candidat"
> Dégradation de la note française
Le chef de l'Etat affirme ne pas être au courant d'une éventuelle dégradation de la dette de la France
> L'extrême-droite
- "Oui, nous avons une responsabilité"
> Les impôts
- "9 millions de Français seront touchés par la baisse des impôts sur le revenu" en 2015
.@fhollande : "9 millions de Français seront touchés par la baisse des impôts sur le revenu" #ConfPR pic.twitter.com/hL974rK2Cl
— Élysée (@Elysee) 18 Septembre 2014
- François Hollande assure qu'il n'y aura pas d'augmentation de la TVA
> Le livre de Valérie Trierweiler
- "Je me suis déjà exprimé, je ne vous donnerai pas d'autres réponses"