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A La Rochelle, Valls tente de rassembler

Le Premier ministre Manuel Valls s'exprime devant les militants du PS à l'université d'été de La Rochelle, le 31 août 2014 [Jean-Pierre Muller / AFP]

Devant un parti socialiste divisé, le Premier ministre a fait un long discours pour réaffirmer ses choix politiques et appeler à l'unité.

 

Difficile de savoir lesquels, des sifflets ou des applaudissements, ont été les plus forts hier, pour le discours de clôture de l’université du Parti socialiste donné par Manuel Valls. Très contesté sur sa gauche, le Premier ministre, qui a été accueilli sous les huées, s’est attaché à rappeler la nécessité de préserver l’unité de la majorité.

«Quand on est ministre, quand on est parlementaire, le sens de l'Etat appelle la maîtrise de soi», a-t-il tonné, faisant allusion aux nombreuses critiques internes à l’encontre de la ligne politique de l’exécutif.

Copieusement sifflé par les frondeurs

Se disant ouvert aux débats, le locataire de Matignon n’a cependant pas hésité à réaffirmer sa ligne réformiste, se défendant de pratiquer des mesures d’austérité.

Copieusement sifflé par les frondeurs lorsqu’il a justifié les choix économiques du gouvernement, notamment le pacte de responsabilité, Manuel Valls a su s’attirer le soutien de son auditoire en défendant les valeurs de la République. Sa charge en faveur du principe de laïcité a ainsi été très applaudie, tout comme ses hommages aux différents ministres de son équipe.

Appelant élus et militants à soutenir l’exécutif, le Premier ministre leur a également demandé de témoigner leur «soutien» et leur «affection» à François Hollande. Lui qui s’était attiré les foudres d’une partie de la gauche pour avoir déclaré, la semaine dernière lors de l’université d’été du Medef, qu’il «aimait l’entreprise», s’est de nouveau risqué à faire une déclaration d’amour. Adressée, cette fois, aux socialistes.

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