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Cosse : "pas d'autoritarisme dans une majorité de gauche"

Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), le 23 août 2014 à Pessac (Gironde) [Jean-Pierre Muller / AFP/Archives] Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), le 23 août 2014 à Pessac (Gironde) [Jean-Pierre Muller / AFP/Archives]

Emmanuelle Cosse, secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts (EELV), a estimé qu'il ne pouvait pas y avoir "d'autoritarisme dans une majorité de gauche", samedi peu après son arrivée à l'université d'été du PS à La Rochelle.

"C'est mieux quand la gauche est unie mais, pour être unie, il faut qu'il puisse y avoir du dialogue, du débat (...) Il n'y a pas une seule ligne dont on ne pourrait pas débattre", a-t-elle déclaré à l'AFP avant de participer à une plénière sur "l'unité de la gauche"avec le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, et le président du PRG, Jean-Michel Baylet.

"On ne peut pas avoir de l’autoritarisme dans une majorité de gauche. Ce qui a fait la dynamique de 2012 et la victoire de François Hollande, c’était aussi une capacité à réunir plus largement que parmi les socialistes et une capacité à être porteur de projets novateurs. Et je crois qu’aujourd’hui, on est en train d’oublier cela", a-t-elle déploré.

Mme Cosse entend aussi "porter un message de colère et de déception après les dernières annonces pour démonter la loi Alur" sur le logement, "qui était une grande construction de la gauche réunie au pouvoir, un grand débat parlementaire". "Aujourd’hui, pour répondre à des lobbies immobiliers qui demandent toujours plus d’argent de la part de l’Etat, on est en train de détricoter une grande loi de justice sociale", après l'annonce par Manuel Valls de la fin du plafonnement des loyers sauf à Paris, regrette-t-elle.

Que feront donc les députés écologistes lors du vote de confiance au gouvernement Valls II et sur le budget 2015 ? "Ils vont discuter, vont s'entretenir et nous verrons. Je n'ai pas de réponse préconçue sur ce qu'on doit y faire".

Emmanuelle Cosse demande au Premier ministre "de réinterroger les choix économiques qui sont faits, notamment parce qu'il y a une récession en place et qu'il y a des ménages qui ne savent plus comment s'en sortir".

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