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Juppé salue le "changement de cap" du gouvernement

Alain Juppé (c), candidat à la primaire UMP 2017 avec le président du Medef Pierre Gattaz, à l'université du Medef à Jouy en Josas, le 27 août 2014 [Eric Piermont / AFP] Alain Juppé (c), candidat à la primaire UMP 2017 avec le président du Medef Pierre Gattaz, à l'université du Medef à Jouy en Josas, le 27 août 2014 [Eric Piermont / AFP]

Le maire de Bordeaux UMP Alain Juppé a salué mercredi, à l'université d'été du Medef à Jouy-en-Josas, le "changement de cap" du gouvernement "qui va dans la bonne direction" tout en demandant des "actes".

 

Candidat à la primaire UMP 2016 pour la présidentielle, l'ancien Premier ministre qui faisait sa rentrée politique à ce rendez-vous des patrons a estimé que "dans les orientations générales tracées par le Premier ministre" dans son discours de l'après-midi, "il y a un changement de cap déjà amorcé par le président de la République au début de cette année avec le pacte de responsabilité qui va dans la bonne direction".

Le teint hâlé, au retour de ses vacances outre-Atlantique, souriant et s'attirant les applaudissements de l'assistance --il était invité à une table ronde sur la question du plein emploi--, il a ironisé: "Vous avez assisté à une grande déclaration d'amour" de la part de M. Valls. "C'est très difficile d'y résister, et si j'ai bien compris, vous n'y avez pas résisté."

"Je mesurerai ma confiance à l'aune non pas des déclarations d'intentions mais à l'aune des actes (...) et des résultats, donc on verra... Bonne chance!", a lancé l'ancien Premier ministre.

M. Juppé avait toutefois auparavant critiqué la "cacophonie gouvernementale" de ces derniers jours avec la démission du premier gouvernement de Manuel Valls, "corrigée par le dernier remaniement ministériel".

"On peut espérer que cette équipe fera preuve de cohérence", a ajouté M. Juppé, qui s'est aussitôt interrogé sur la future "cohésion de la majorité parlementaire", mise à l'épreuve notamment par le choix du nouveau ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, critiqué à la gauche du PS.

Alors qu'on lui demandait s'il serait prêt à relever le gant en cas de dissolution et de victoire de l'UMP à des législatives anticipées, M. Juppé a répondu : "Ça ne me séduit pas vraiment beaucoup de me lancer dans ce genre de cohabitation."

"La dissolution est une forme de crise politique, je ne suis pas sûr que nous ayons besoin de cela dans la situation du pays", a-t-il poursuivi.

Avant de sourire: "Le personnel parlementaire, je le connais un peu (...). Il n'a pas de propension au suicide individuel et collectif".

M. Juppé a ensuite assuré, au cours du débat, ne pas "penser que la France est un pays frappé d'immobilisme".

Alors que venaient d'être annoncés de mauvais chiffres de l'emploi, il a dit vouloir "faire passer cette idée que le plein emploi est possible".

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