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Le Guen dit "croire" à une majorité à l'Assemblée

Le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, le 15 juillet 2014 à l'Assemblée nationale [Bertrand Guay / AFP/Archives] Le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen, le 15 juillet 2014 à l'Assemblée nationale [Bertrand Guay / AFP/Archives]

Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement du premier gouvernement Valls, s'est déclaré "triste" mardi du départ de trois ministres dont Arnaud Montebourg, mais a dit croire que l'exécutif disposera encore d'une majorité à l'Assemblée.

 

"Je suis un peu triste parce que ce sont des personnalités de talent. Je ne m'attendais d'ailleurs pas du tout aux déclarations d'Arnaud Montebourg malgré les débats que nous avions eus les semaines précédentes. C'est la vie politique, il faut continuer. Le gouvernement a besoin de cohérence. Que diraient les Français s'ils avaient un ministre de l'Economie qui disait que la pol éco du pays n'est pas bonne ?" a réagi M. Le Guen mardi sur France Inter.

Le deuxième gouvernement Valls, qui doit être annoncé mardi, disposera-t-il d'une majorité au Palais-Bourbon ? "Je le crois. Cela fait maintenant cinq mois qu'à chaque vote on dit il y a des frondeurs, que le texte ne va pas passer. Chaque fois, il est passé largement, par une majorité de gauche, et nous continuerons de cette façon", a répondu M. LE Guen.

Selon M. Le Guen, "Arnaud Montebourg s'est retrouvé parfaitement sur la ligne du président de la République le 14 janvier, sur le pacte de responsabilité. (....) Il n'y a jamais eu de débat entre nous sur ce sujet-là. Ce qu'il y a eu comme débat et dont je peux témoigner, c'est qu'Arnaud Montebourg a, à juste titre, insisté sur les dangers de la situation économique de la zone euro" mais aussi sur "la responsabilité de madame Merkel et du gouvernement allemand".

S'agissant de Benoît Hamon, M. Le Guen a estimé qu'il avait été "pris dans un évènement politique dans la mesure où ces dérapages ont abouti à un choc politique et Benoît Hamon s'est senti, par amitié, par solidarité, je ne sais pas, obligé d'en tirer les conséquences pour lui-même".

Mais "la France n'est pas gouvernée par un ministre, l'administration de l'Education nationale va réussir parfaitement, il y aura ce soir ou demain un Ministre de l'Education qui continuera dans l'orientation qu'avait donnée Benoît Hamon. Les parents d'élèves doivent savoir que la rentrée se passera parfaitement", a-t-il assuré.

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