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Montebourg a quitté Valls en "bon terme"

Arnaud Montebourg, ministre de l'Economie démissionnaire sur le plateau du journal de 20h de TF1 le 25 août 2014 [Thomas Samson / AFP] Arnaud Montebourg, ministre de l'Economie démissionnaire sur le plateau du journal de 20h de TF1 le 25 août 2014 [Thomas Samson / AFP]

Le ministre de l'Economie sortant, Arnaud Montebourg, a assuré lundi soir sur TF1 qu'il avait quitté le Premier ministre, Manuel Valls, sur un "désaccord" mais en "bon terme".

Il "faut cesser les politiques d'austérité car nous sommes en train de couler l'économie", "je crois que le désaccord est constitué, nous nous sommes séparés à l'amiable", a expliqué Arnaud Montebourg.

"Lorsque je suis allé voir le Premier ministre (...) nous en avons débattu et nous avons décidé de mettre fin à ce qui est un désaccord", a-t-il expliqué, assurant s'être séparé de Manuel Valls "en bon terme".

L'ex-locataire de Bercy n'a en revanche pas "eu de contact avec le chef de l'Etat aujourd'hui".

"J'ai exprimé ces positions inlassablement depuis des mois, des semaines, au Conseil des ministres les yeux dans les yeux", a ajouté Arnaud Montebourg.

Interrogé sur une candidature lors d'une éventuelle primaire socialiste pour la présidentielle de 2017, Arnaurd Montebourg a admis qu'il était "un homme engagé" sans en dire plus.

"Je ne peux pas vous dire ce qui se passera pour moi ou pour le parti socialiste, ou d'autres partis de gauche, dans quelques années", a-t-il éludé.

Enfin, sur la possibilité d'une dissolution de l'Assemblée nationale, il a estimé que ce n'était pas "une idée raisonnable". "Les débats vont se poursuivre, ils devront se résoudre", a-t-il néanmoins ajouté.

Un peu plus tôt dans la journée, Arnaud Montebourg avait annoncé, dans une déclaration à la presse, que lui et son collègue Benoît Hamon ne seraient plus ministres au sein du nouveau gouvernement Valls.

"C'est avec la fierté du devoir accompli, avec le sens des responsabilités qui m'ont été confiées, que j'ai indiqué cet après-midi à monsieur le Premier ministre, s'il jugeait que je me trompais, s'il jugeait que mes convictions étaient contraires aux orientations du gouvernement qu'il dirige, dans ce cas, je croyais nécessaire de reprendre ma liberté, tout comme il accepte de me la rendre", avait déclaré l'ex-ministre de l’Economie qui avait critiqué ce week-end sans détour la politique économique menée par le couple exécutif.

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