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UMP: Chatel promet "une élection transparente et incontestable" du président

Luc Chatel, secrétaire général intérimaire de l'UMP, lors d'une conférence de presse le 14 juillet 2014 à Paris [Thomas Samson / AFP/Archives] Luc Chatel, secrétaire général intérimaire de l'UMP, lors d'une conférence de presse le 14 juillet 2014 à Paris [Thomas Samson / AFP/Archives]

Luc Chatel, secrétaire général intérimaire de l'UMP, a promis que l'élection du nouveau président du parti, le 29 novembre, serait "transparente et incontestable", mardi lors d'un meeting à La Baule (Loire-Atlantique).

C’est "tout le sens de la mission qui m’a été confiée", a assuré M. Chatel, chargé de suppléer la direction provisoire de l'UMP (Fillon/Juppé/Raffarin), lors de son discours dont une copie a été transmise à l'AFP.

Il s'agit de "créer les conditions d’un rassemblement très large derrière celui que nos militants désigneront en novembre prochain" et de "nous rassembler autour d’une ligne politique et, au fond, autour d’une ambition pour le pays", a-t-il ajouté.

M. Chatel n'a pas évoqué le nom de Nicolas Sarkozy mais il ne fait guère de doute dans son camp que l'ancien chef de l'Etat compte briguer la présidence de l'UMP et s'en servir de tremplin pour 2017. "Soyons patients, il n'y a plus longtemps à attendre", avait-il affirmé quelques heures plus tôt dans une interview à Ouest-France.

A La Baule, M. Chatel a assuré à son public que l'UMP avait déjà (au début de l'été) "fait la transparence avec un audit" de ses finances, dont les déficits abyssaux avaient été révélés à la lumière du scandale Bygmalion.

"Après la transparence, j’ai souhaité ouvrir une seconde étape : celle de l’exemplarité" et "ce travail va se poursuivre, avec de nouvelles initiatives. Oui, nous sommes en train de changer d’époque", a martelé M. Chatel.

"Nous n’avons pas le choix !", a-t-il insisté. "Car, au fond, si la question de l’existence même de l’UMP a été posée avec la crise que nous avons traversée, il s’agit en réalité de bien plus que notre parti. Il s’agit de notre pays".

Alors que "la crédibilité politique" du président François Hollande et de son Premier ministre Manuel Valls "se sont effondrés tel un château de cartes", "le véritable enjeu est de savoir si entre le Parti socialiste et le Front national, les Français ont aujourd'hui encore, un autre choix possible", a-t-il affirmé.

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