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Croissance zéro: pour Marine Le Pen, il faut "changer de modèle"

La présidente du Front national, Marine Le Pen, le 25 juin 2014, lors d'une conférence de presse au siège du FN à Nanterre, dans la banlieue parisienne [Stéphane de Sakutin / AFP/Archives] La présidente du Front national, Marine Le Pen, le 25 juin 2014, lors d'une conférence de presse au siège du FN à Nanterre, dans la banlieue parisienne [Stéphane de Sakutin / AFP/Archives]

La présidente du Front national, Marine Le Pen, a réclamé jeudi de "changer de modèle" économique en se plaçant hors du "cadre anesthésiant de l'Union européenne", après l'annonce par l'Insee que la croissance avait été nulle au deuxième trimestre.

"Le nouveau trimestre de croissance nulle que vient de vivre la France doit définitivement alerter nos compatriotes sur l'incompétence grave de nos dirigeants successifs, incapables année après année de remettre en cause les dogmes absurdes qui guident leur politique économique", écrit-elle dans un communiqué.

"Il est maintenant pourtant plus qu'évident que la politique économique de la zone euro est un échec total et qu'il convient de changer de modèle", poursuit-elle.

"L'austérité aggrave la crise, en déprimant la consommation comme l'investissement et la production. L'euro continue d'enfoncer nos pays dans la sous-croissance et la désindustrialisation. L'ouverture totale des frontières et le refus de toute forme de protectionnisme accélère la disparition de notre industrie", estime-t-elle.

Répondant à la proposition du numéro un socialiste Jean-Christophe Cambadélis d'ouvrir un débat national sur la politique économique, Mme Le Pen, répond "chiche". "Nous porterons dans le débat l'idée que la France doit tourner le dos à une austérité ravageuse et retrouver des muscles face à la mondialisation sauvage par une monnaie nationale enfin adaptée à ses besoins, un protectionnisme intelligent comme le pratiquent tant de pays dans le monde, et un patriotisme économique pleinement assumé, en soutien en particulier à nos TPE, PME et PMI".

Selon elle, "cette politique de dynamisation économique et sociale ne se fera pas dans le cadre anesthésiant de l'Union européenne".

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