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Pour Mélenchon, "Jaurès, c'est le contraire de Hollande"

Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, lors d'une manifestation des cheminots, le 19 juin 2014 à Paris [Stéphane de Sakutin / AFP/Archives] Jean-Luc Mélenchon, co-président du Parti de gauche, lors d'une manifestation des cheminots, le 19 juin 2014 à Paris [Stéphane de Sakutin / AFP/Archives]

Jean Jaurès "est le contraire de François Hollande" et que tout l'échiquier politique se réclame de l'ancien dirigeant socialiste "est une autre manière de l'assassiner", a déclaré jeudi sur RTL Jean-Luc Mélenchon, 100 ans jour pour jour après sa mort.

"Jaurès, c'est pas Hollande. Ce n'est pas le baratin fumeux pour dire des mots qui veulent dire le contraire de ce qu'ils veulent dire et à la fin être pris par personne", a lancé le coprésident du Parti de gauche.

"C'est le contraire de Hollande, a-t-il enchaîné, c'est une intelligence engagée, tandis que François Hollande, c'est avant tout un planqué de l'esprit. C'est quelqu'un qui cherche à (ne pas) aller au combat, à passer son temps à fuir".

"Il y a une phrase qui m'amuse de lui (Jaurès), a poursuivi Jean-Luc Mélenchon. On voit le goût un peu de la provocation que je peux partager avec lui. Il dit +je ne vais pas vous faire un discours en demi-teinte, nous sommes en 1793, c'est le printemps, moi je m'assoie à côté de Robespierre à la Montagne pendant la grande Révolution+. Vous imaginez François Hollande en train d'expliquer qu'il va s'asseoir à côté de Robespierre? Il n'a déjà pas le courage de s'asseoir à côté de Mélenchon."

Pour le coprésident du Parti de gauche, Jean Jaurès "n'est pas (...) récupérable" et que tout l'échiquier politique se réclame de lui "est une autre manière de l'assassiner (...) A force de le lire, peut-être que vous finirez par être convaincu. Mais qui est-ce qui le lit vraiment? Tous ces gens sont juste des escrocs qui l'utilisent".

"Il ne faut pas, a-t-il dit, annuler l'esprit (de Jaurès) par la célébration" autour du centenaire de sa mort, le 31 juillet 1914, sous les balles d'un nationaliste fanatique français, à quelques heures du début du premier conflit mondial.

"François Hollande rabougrit tout ce qu'il touche. Il touche la France, il l'a rabougrit. Il touche Jaurès, il le rabougrit et il le fait même changer de camp", a-t-il encore lancé.

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