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Loi sur la transition énergétique: nouvelles réactions politiques

Fumée et pollution qui s'échappent d'une usine dans le nord de la France [Philippe Huguen / AFP/Archives] Fumée et pollution qui s'échappent d'une usine dans le nord de la France [Philippe Huguen / AFP/Archives]

Nouvelles réactions politiques mercredi au projet de loi de programmation sur la transition énergétique présenté en Conseil des ministres:

 

- François de Rugy, coprésident des députés écologistes: "Pour la première fois de notre histoire, le Parlement va être amené à voter une loi définissant la politique énergétique. Et cette loi organisera la décroissance de notre dépendance au nucléaire et aux énergies fossiles au profit de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables. Elle mettra en œuvre le compromis passé entre les écologistes et les socialistes avant 2012. Contrairement à ce qu'espérait le lobby nucléaire, PDG d'EDF et Arnaud Montebourg en tête, le gouvernement n'est pas revenu sur l'engagement de François Hollande de réduire la part du nucléaire de 75 à 50% dans la production d'électricité à l'horizon 2025. Comme l'a souligné Denis Baupin, vice-président de l'Assemblée nationale, +la transition énergétique est non seulement une obligation écologique, mais aussi une formidable opportunité économique face à la crise : elle peut permettre de créer des centaines de milliers d'emplois non délocalisables, redonner du pouvoir d'achat aux ménages, et réduire notre dépendance aux importations énergétiques+." (communiqué)

- Yann Wehrling, porte-parole du groupe UDI-MoDem: "La lecture des nombreux articles de la loi donne un sentiment de service minimum. Beaucoup de ces articles confirment des actions déjà engagées et initiées dès le Grenelle de l’environnement. C’est donc un texte sans grande surprise qui assure une continuité sans pour autant donner le coup d’accélérateur qui était attendu. Les grandes orientations sont rassurantes mais les moyens, notamment financiers, restent imprécis. Il est par ailleurs surprenant de constater le calendrier retenu. Cette loi, présentée comme un +moment important du quinquennat+, est annoncée au cœur de l’été, après des reports à répétition dissimulant mal les hésitations au sein du gouvernement. Aurait-on voulu réduire au maximum l’impact médiatique de cette loi et laisser entendre que le gouvernement ne veut pas en faire un temps fort de son action, qu’on ne s’y serait pas pris autrement." (communiqué)

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