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Décision du CSA: "LCI ne mérite pas la peine de mort" selon Cambadélis

Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, le 14 juin 2014 à Paris  [Fred Dufour / AFP/Archives] Le premier secrétaire du Parti socialiste, Jean-Christophe Cambadélis, le 14 juin 2014 à Paris [Fred Dufour / AFP/Archives]

LCI "ne mérite pas la peine de mort", a déclaré mercredi sur RTL le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, en regrettant le refus par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) du passage à la TNT gratuite pour LCI, Paris Première (M6) et Planète+ (Canal+).

"LCI, les autres chaînes aussi, mais principalement LCI, ne mérite pas la peine de mort parce que c'est de ça dont il s'agit. Et ce matin, je pense à l'ensemble des professionnels, journalistes et techniciens de cette chaîne, qui doivent être dans une situation très difficile", a souligné le responsable socialiste.

En réponse à une question, Jean-Christophe Cambadélis a écarté d'autre part l'hypothèse d'une décision politique, le président du CSA étant Olivier Schramek, qui fut le chef de cabinet de Lionel Jospin, l'ancien Premier ministre socialiste.

"Si c'était l'inverse", a-t-il dit, "est-ce qu'on aurait dit que c'est une décision politique?"

"Le CSA", a souligné le responsable socialiste, "est totalement indépendant du pouvoir politique".

Toutefois, a admis Jean-Christophe Cambadélis, "c'est vrai que ça pose un souci. Je comprends Eric Revel (ndlr: le patron de LCI) qui indique que c'est un organisme (le CSA) qui décide de la vie ou de la mort d'une chaîne qui est une chaîne privée".

Le CSA a expliqué mardi sa décision en invoquant un marché publicitaire poussif et la fragilité de plusieurs chaînes gratuites. Le patron de TF1, Nonce Paolini, a annoncé peu après l'annonce du CSA qu'il était "probable" que LCI m'émette plus après le 31 décembre 2014.

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