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Décision du CSA: "décision politique?", s'interroge l'UMP

Le logo de la chaîne LCI à l'entrée de la tour TF1, le 29 juillet 2014 à Boulogne-Billancourt [Kenzo Tribouillard / AFP] Le logo de la chaîne LCI à l'entrée de la tour TF1, le 29 juillet 2014 à Boulogne-Billancourt [Kenzo Tribouillard / AFP]

L'UMP s'interroge mercredi dans deux communiqués sur "un caractère politique" de la décision du Conseil supérieur de l'audovisuel (CSA) de refuser à la chaîne d'informations en continu LCI son passage à la TNT gratuite.

"Nul ne peut remettre en cause les compétences éminentes du président que M. Hollande a choisi pour le CSA… pas plus que sa proximité, par ailleurs, avec la gauche et le Parti socialiste !", ironise Sébastien Huyghe, député UMP du Nord.

Le président du CSA est Olivier Schramek, qui fut le chef de cabinet de Lionel Jospin, l'ancien Premier ministre socialiste.

"Et face à cet arrêt de mort prononcé hier par le CSA pour LCI, nul ne peut remettre en cause la légitimité de la question que se posent tant de Français ce matin: la mise à mort de LCI est-elle une décision politique ?", s'interroge M. Huyghe.

Conseillère régionale UMP d'Île-de-France, Danièle Giazzi se demande "qui pourra empêcher ce matin qu’on se pose la question du caractère politique et partisan de la décision rendue hier par le CSA pour LCI ? Et cela ne tient pas seulement à la proximité avec le Parti socialiste du président choisi par la gauche pour présider le CSA."

"La décision du CSA apparaît d’abord comme un parti-pris économique: la concurrence serait un principe applicable à tous les secteurs, sauf à la télévision? En matière d'information, la concurrence n’est pas seulement un principe de liberté économique, c’est un enjeu de liberté de l’information, une exigence de pluralisme", a plaidé celle qui a rédigé un rapport "Les médias et le numérique" remis en 2008 à l'ancien président de la République Nicolas Sarkozy.

"On se souvient que la gauche de F. Mitterrand a su faire la révolution des radios libres; on retiendra qu’à l’époque de F. Hollande, on aura tenté de stopper la révolution de l’info en continue à la télévision", assène Mme Giazzi.

Le CSA a expliqué mardi sa décision en invoquant un marché publicitaire poussif et la fragilité de plusieurs chaînes gratuites. Le patron de TF1, Nonce Paolini, a annoncé peu après l'annonce du CSA qu'il était "probable" que LCI m'émette plus après le 31 décembre 2014.

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