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Le Guen: "pas d'alternative à gauche" à la politique du gouvernement

Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, à l'Elysée le 18 juin 2014 [Alai Jocard  / AFP/Archives] Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, à l'Elysée le 18 juin 2014 [Alai Jocard / AFP/Archives]

Jean-Marie Le Guen, secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement, assure, dans un entretien publié jeudi par Les Echos, qu'il n'y a "pas d'alternative à gauche" à la politique gouvernementale, les socialistes dits "frondeurs" n'ayant "ni stratégie, ni discours homogène".

"Il y a des alternatives d'extrême-droite, des alternatives ultralibérales, avec les dégâts que l'on connaît, mais il n'y a pas d'alternative à gauche", a déclaré M. Le Guen dans un entretien publié par les Echos.

Craint-il le débat budgétaire 2015 avec les "frondeurs", alors qu'une trentaine de députés socialistes se sont abstenus mercredi sur le vote définitif du budget rectificatif 2014 de la Sécurité sociale à l'Assemblée nationale?

"Il n'y a aucune raison d'être inquiet. Tous les textes qui ont été présentés, certains très lourds, ont été adoptés en temps et en heure par une majorité de gauche", a répondu M. Le Guen.

"Ce qu'il s'est passé, c'est en réalité une marginalisation des frondeurs qui, parce qu'ils sont restés dans la posture et n'ont ni stratégie, ni discours homogène, se sont autoéliminés du débat. Et dans le même temps, transformé par ces épreuves, le groupe PS s'est affirmé", a développé le secrétaire d'Etat.

"L'atonie de l'économie ne peut pas être la conséquence du pacte de responsabilité, qui vient d'être adopté. En outre, ce qui nous différencie des +frondeurs+ est assez minime sur le fond. Un déplacement de 10 milliards de l'investissement vers la demande ne serait pas de nature à changer la donne. La redistribution sociale est déjà massive en France. Et la politique de l'offre que nous menons ne néglige pas la demande", selon lui.

Les "frondeurs" reprochent notamment au budget rectificatif de la Sécu adopté mercredi d'avoir pour "effet de faire financer le soutien aux entreprises par le gel des prestations sociales", avait affirmé début juillet l'un d'entre eux, le député de la Nièvre, Christian Paul.

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