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Concordia : Royal trouverait "intolérable de subir la moindre pollution"

La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal à la sortie d'une réception à l'Elysée le 23 juillet 2014 [Miguel Medina / AFP] La ministre de l'Ecologie Ségolène Royal à la sortie d'une réception à l'Elysée le 23 juillet 2014 [Miguel Medina / AFP]

Ségolène Royal, ministre de l'Ecologie qui sera à bord jeudi d'un navire de la Marine nationale chargé de surveiller le passage de l'épave du Costa Concordia au large de la Corse, a affirmé mercredi qu'"il serait intolérable de subir la moindre pollution".

 

"Je me rends demain sur le bâtiment de la marine national antipollution que nous avons dépêché pour surveiller de près et surtout maintenir la pression sur les différents responsables de cette opération", a déclaré Mme Royal à la sortie d'une réception en l'honneur des lauréats des concours mondiaux de l'innovation qui se tenait à l'Elysée.

"Il serait intolérable de subir la moindre pollution, ce serait inimaginable", a-t-elle ajouté.

"Au départ la France n'avait pas été prévenue, ce qui était regrettable. Je l'ai dit au ministre italien de l’Environnement, parce que nous sommes quand même très concernés au-delà de l'aspect juridique de savoir si c'est dans les eaux territoriales ou pas, c'est près du Cap corse dans lequel nous sommes en train de créer un parc naturel marin avec les élus et forces vives de la Corse, nous allons être très vigilants."

La ministre de l'Ecologie s'est dite "partiellement" rassurée par son homologue italien "parce que tout n'est pas maitrisable". Elle a également déploré de ne pas avoir eu de réponse "à la question de savoir pourquoi il n'y avait pas eu (...) une déconstruction sur place qui aurait sans doute limité les risques et en tout cas entrainé une opération de beaucoup moins grande ampleur".

"Nous n'avons rien demandé, nous subissons cette opération", a-t-elle déclaré.

"Si la France a décidé d'envoyer un bateau sur place pour faire face à des risques de pollution d'hydrocarbures c'est bien que nous n'avons jamais dans ce type de situation toutes des assurances", a expliqué Mme Royal qui souligne "qu'il y a toujours un aléa technologique dans ce genre d'opération qui est d'ailleurs une grande première, tout n'est pas maitrisable scientifiquement".

"Il y a un certain nombre de produits dangereux qui restent dans le Concordia, un certains volume d'hydrocarbures qui n'ont pas pu être pompés", a-t-elle aussi rappelé.

L'épave du paquebot italien Costa Concordia, escortée par 14 embarcations, a entamé mercredi son dernier voyage vers Gênes pour y être démantelée. Elle passera à 25 km de la Corse, près de l'île d'Elbe, et à 10 km de l'île italienne de Capraia.

 

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