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Interdire la manifestation "n'était pas une bonne idée" selon Le Maire (UMP)

Bruno Le Maire, le 29 octobre 2013 à Paris [Kenzo Tribouillard / AFP] Bruno Le Maire, le 29 octobre 2013 à Paris [Kenzo Tribouillard / AFP]

Bruno Le Maire, candidat à la présidence de l'UMP, a affirmé lundi que l'interdiction préalable, souhaitée par le gouvernement, des manifestations propalestiniennes qui ont été émaillées de violences ce week-end en Ile-de-France "n'était pas une bonne idée".

"Quand on interdit, encore faut-il se donner les moyens d'interdire (...) j'ai dit la semaine dernière que l'interdiction des manifestations ne me semblait pas une bonne idée, que la liberté de manifester était un principe constitutionnel et qu'il ne fallait pas y toucher. Ils ont voulu y toucher, ils ont voulu interdire et ne se sont pas donnés les moyens d'interdire", a déclaré M. Le Maire sur Europe 1.

"Ce que je constate c'est qu'il y a eu d'autres manifestations qui ont été autorisées, il n'y a pas eu de débordements, il n'y a pas eu de violence", a-t-il poursuivi.

"Je demande au gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires pour que les fauteurs de trouble soient arrêtés, jugés et condamnés et s'il devait y avoir des ressortissants étrangers parmi ces fauteurs de trouble qu'ils soient expulsés du territoire français car leur place n'est pas sur le territoire français", a ajouté le député de l'Eure.

"Je ne confond pas la petite bande de voyous excités, radicalisés, extrémistes, antisémites, qui se sont livrés à des actes intolérables sur le territoire français à Paris ou à Sarcelles avec l'immense majorité de la communauté musulmane qui est touchée, blessée par ce qui se passe aujourd'hui à Gaza et qui l'exprime, mais qui l'exprime sereinement, tranquillement", a déclaré le candidat à la présidence de l'UMP.

Selon lui "la réponse du gouvernement français" est "bien faible". "Où était M. Valls le jour où ces émeutes ont eu lieu? Sur le Tour de France (...) Moi j'aurais préféré voir M. Valls, quitte à être dans un véhicule, dans un car de CRS au côté de ceux qui garantissent la sécurité des Français plutôt que sur la caravane du Tour de France".

 

 

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