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Le Foll a "toujours été favorable" à une fusion Pays-de-la-Loire-Bretagne

Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement et élu de la Sarthe, le 25 juin 2014 à l'Assemblée nationale à Paris [Eric Feferberg / AFP] Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement et élu de la Sarthe, le 25 juin 2014 à l'Assemblée nationale à Paris [Eric Feferberg / AFP]

Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement et élu de la Sarthe, a déclaré mercredi qu'il avait "toujours été favorable" à une fusion entre les régions Pays-de-la-Loire et Bretagne, non retenue en raison de l'opposition du ministre Jean-Yves Le Drian.

Comme France 2 lui demandait s'il serait favorable à une fusion des régions Pays-de-la-Loire et Centre, cette dernière restant seule dans le projet amendé mardi par le Parlement, M. Le Foll a répondu: "non. J'ai toujours été favorable à une fusion Pays-de-la-Loire et Bretagne."

"Mais je l'accepte, j'ai bien vu qu'il y a eu une discussion, une carte a été proposée" ne retenant pas cette position, a-t-il poursuivi.

"Je ne suis pas du tout comme ceux qui rejettent des régions", s'est-il cependant défendu à l'endroit de la région Centre, dans une allusion à Jean-Yves Le Drian.

Le ministre de la Défense, ancien président du Conseil régional de Bretagne, s'est opposé à la fusion de sa région avec les Pays-de-la-Loire souhaitée par de nombreux responsables socialistes régionaux, dont l'ancien Premier ministre Jean-Marc Ayrault.

Les deux ministres, tous deux proches de François Hollande, ont proposé une "coopération renforcée" entre leurs deux régions, dans une tribune commune publiée le 26 juin par Ouest-France.

"On est tourné, avec les universités, avec la santé, vers l'Ouest et c'est ce Grand Ouest qu'il faut qu'on soit capable de construire". "Je poursuivrai ce débat, mais après" l'adoption du projet de loi, a ajouté M. Le Foll.

S'agissant de l'ensemble du projet, "le Parlement joue pleinement son rôle. Dans un débat dont on a dit dix fois que tout cela a été dessiné trop vite, on voit bien qu'il y a une discussion, que rien n'est facile sur ce sujet. Ce qui a été décidé en commission lors d'un débat hier au Parlement devra être voté", a déclaré le porte-parole du gouvernement.

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