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Le respect de la parité aux législatives en 2017, "source d'économies" pour l'UMP

Le secrétaire général intérimaire de l'UMP, Luc Chatel, à Paris le 14 juillet 2014 [Thomas Samson / AFP] Le secrétaire général intérimaire de l'UMP, Luc Chatel, à Paris le 14 juillet 2014 [Thomas Samson / AFP]

Le respect de la parité lors des élections législatives de 2017 est une "source d'économies" potentielle pour l'UMP, a déclaré mardi le secrétaire général intérimaire du parti, Luc Chatel.

Interrogé par France Inter, M. Chatel a indiqué que l'UMP payait "4 millions d'euros" d'amende pour non-respect de la parité aux législatives. Cette somme sera portée à 8 millions d'euros en 2017 en raison d'une modification législative, selon le député de Haute-Marne.

"Très clairement, il y a une source d'économies et c'est un chantier que nous allons ouvrir. C'est-à-dire détecter dans toutes les circonscriptions renouvelables en 2017 des candidates susceptibles de représenter nos couleurs parce qu'il n'est pas acceptable aujourd'hui, non seulement vu l'état de nos finances mais même sur le principe, que nous ne soyons pas capables de présenter la parité dans nos candidatures aux élections législatives", a déclaré M. Chatel.

De manière plus large, il a prôné pour l'UMP "l'exemplarité : faire en sorte que les partis politiques changent d’époque".

Il a notamment donné l’exemple des frais jusqu'ici remboursés par l'UMP, et qui ont été au coeur de plusieurs révélations la semaine précédente sur le train de vie de ténors de l'UMP : "Nous allons revoir toute la chaîne des frais courants, comme dans n'importe quelle entreprise (…). Pour les frais, les dépenses de transport, on fait d’abord valider au préalable la dépense, on n’est remboursé que si l’engagement des frais a été validé".

"La logique, c'est que 100% des collaborateurs d'un parti politique travaillent pour ce parti politique et ne soient pas détournés vers des missions pour des personnalités X ou Y", a-t-il aussi plaidé, alors que le JDD avait révélé que Geoffroy Didier, l'un des deux patrons du courant "La Droite Forte", touchait 6.200 euros net de salaire versés par l'UMP pour un poste de collaborateur de l'ancien ministre Brice Hortefeux.

"Lorsqu'un collaborateur de l'UMP est élu à une élection et qu'il bénéficie d'une indemnité liée à ce mandat, il est normal que, comme s'il travaillait dans une entreprise privée, il soit écrêté", a aussi proposé M. Chatel.

La dette financière de l'UMP s'élevait au 30 juin à 74,5 millions d'euros.

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