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Bertrand: le futur président de l'UMP devra "refuser par avance toute cohabitation"

L'UMP Xavier Bertrand, le 25 mai 2011 à Wattrelos [Philippe Huguen / AFP] L'UMP Xavier Bertrand, le 25 mai 2011 à Wattrelos [Philippe Huguen / AFP]

Le futur président de l'UMP devra refuser par avance toute cohabitation éventuelle avec François Hollande, réaffirmer le refus de toute alliance avec le Front National et adopter un fonctionnement décentralisé, a prôné mardi le député Xavier Bertrand.

"Le futur président de l'UMP doit refuser par avance toute cohabitation si François Hollande décidait de dissoudre. Parce que s'il décidait de dissoudre, ce serait par convenance personnelle et s'il perdait, cela voudrait dire que les Français ne veulent plus ni de lui ni de sa politique", a déclaré M. Bertrand sur RMC et BFMTV.

"Deuxièmement, je veux d'une UMP qui refuse toute alliance avec Madame Le Pen. Je veux aussi d'une primaire partout et pour tous, il faut que ce soit nos adhérents qui décident. L'UMP est trop parisienne, le fonctionnement est comme l'Etat: trop centralisé", a également déclaré M. Bertrand, qui ne postule pas à la présidence de l'UMP lors du congrès de novembre mais est d'ores et déjà candidat à la primaire en vue de l'élection présidentielle de 2017.

La droite s'était divisée sur la question de la cohabitation dès avant 1986, Jacques Chirac et Edouard Balladur y étant favorables, contrairement à Raymond Barre. M. Chirac fut nommé Premier ministre par François Mitterrand après la victoire de la droite aux législatives de 1986 avant de perdre l'élection présidentielle de 1988 face au président sortant.

Au sujet de l'interview de M. Hollande lundi, M. Bertrand a déclaré: "je ne sais pas combien de personnes l'ont écouté mais il n'y a plus personne qui le croit."

"On a un président de la République qui n'est pas à la hauteur des enjeux, à la hauteur de la situation et, je le pense, à la hauteur de la fonction. On a besoin d'un chef qui fait des choix, qui peut se tromper, c'est vrai, mais qui ne se trompe pas en permanence" car "cela retombe sur un pays qui est en pleine crise de défiance", a-t-il jugé.

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