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Interview du 14 juillet : chômage, Sarkozy et vie privée, les points abordés par Hollande

François Hollande lors de son interview à l'Elysée, le 14 juillet 2014. [THIBAULT CAMUS / POOL / AFP]

Peu de temps après la fin du défilé, François Hollande a répondu depuis l'Elysée à la traditionnelle interview du 14 juillet. Retour sur les principaux points évoqués par le Président. 

 

> Le pacte avec les entreprises

Le chef de l'Etat les a appelées à montrer à leur tour leur "confiance" en s'engageant à des contreparties aux baisses de cotisations et impôts sur trois ans annoncées par le gouvernement.

"Tout est connu, tout est posé sur la table et rien ne sera modifié, alors les entreprises je leur dis, "maintenant c'est à vous aussi de marquer votre confiance"", a-t-il déclaré.

"Nous sommes sortis de la crise de la zone euro" et "la reprise, elle est là mais elle est trop fragile, trop hésitante, trop vulnérable", a-t-il ajouté.

 

> Une baisse des impôts attendue

"On fera en sorte qu'il y ait plusieurs centaines de milliers de Français qui payent moins d'impôts" l'an prochain, en plus du geste fiscal consenti cette année pour plus de 3 millions de ménages modestes.

 

>  La baisse du chômage, éternel cheval de bataille 

"J'avais dit qu'on allait inverser la courbe du chômage, c'était toute la passion qu'on avait mise, toute la volonté qui était la nôtre, et puis ce n'est pas venu".

"J'aurais pu m'arrêter là, en disant: "on n'a pas réussi". J'ai dit au contraire: "on n'a pas réussi, on va donner une nouvelle impulsion, une nouvelle accélération" et c'est le pacte de responsabilité et de solidarité".

 

> Faciliter l'apprentissage en entreprise

La rencontre entre Etat et partenaires sociaux "pour lever tous les obstacles par rapport à l'apprentissage", annoncée lors de la conférence sociale début juillet, "je la présiderai moi-même". Il a réitéré l'objectif de "500.000 apprentis d'ici 2017".

 

> Ne pas étendre le conflit israélo-palestinien

"Je ne veux pas qu'il y ait des conséquences possibles en France. Le conflit israélo-palestinien ne peut pas s'importer", a exigé le chef de l'Etat, au lendemain de heurts à Paris à l'issue d'une manifestation de soutien aux Palestiniens et à Gaza.

"La France veut un Etat palestinien à côté d'Israël", a-t-il ajouté, renouvelant ses appels à un cessez-le-feu immédiat.

 

> Garantir la présomption d'innoncence de Nicolas Sarkozy

"Nul ne doit intervenir et encore moins au sommet de l'Etat sur la justice", a affirmé M. Hollande, qui a pour principe "l'indépendance de la justice" et aussi "la présomption d'innocence". Celle-ci "vaut pour tout le monde: du citoyen le plus modeste à celui qui a pu exercer la responsabilité la plus élevée".

Il a redit ne pas être intervenu dans cette procédure. "C'est tellement contraire et à ma conception de la démocratie, mais également à l'esprit de ma responsabilité".

 

> Poursuivre vers le droit de vote des étrangers 

François Hollande "ne renonce pas" à construire des majorités pour faire adopter "en 2016" des réformes constitutionnelles, dont le droit de vote des étrangers aux élections locales ou la question des "modes de scrutin". "Toutes ces réformes viendront en 2016" afin que "ce soit le fruit d'un consensus".

 

> L'efficace Manuel Valls

"On ne peut pas mettre je ne sais quelle feuille, même de papier à cigarette, qui est très fin" entre les deux têtes de l'exécutif et "rien ne peut nous séparer sur cet objectif-là" de réussite de la France.

"Si j'ai choisi Manuel Valls c'est parce qu'il met de l'efficacité, il met de l'organisation et il met aussi de la rapidité", a-t-il précisé, un peu plus de cent jours après sa nomination à Matignon.

 

> Sa vie privée doit le rester

"J'ai une règle, la vie privée doit être la vie privée. Donc je fais en sorte de la mettre en oeuvre, cette règle. Et lorsque j'aurai des informations à vous communiquer, je le ferai. Mais je n'en ai aucune".

 

> Les François doivent être fiers

"Il y a une espèce de maladie qui n'est pas grave mais qui peut être contagieuse, où on est toujours dans la déploration et le dénigrement... Il faut être fiers".

"Ce que j'essaie de dire aux Français, c'est qu'il faut qu'ils aient confiance en eux", les a invités le président.

 

 

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