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Hollande "sera en situation d'être candidat" en 2017, selon Le Drian

Le président François Hollande suivi du secrétaire d'Etat aux Anciens combattants Kader Arif et du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian lors d'une remise de décorations militaires, à l'Elysée le 22 mai 2014 [Fred Dufour / AFP/Archives] Le président François Hollande suivi du secrétaire d'Etat aux Anciens combattants Kader Arif et du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian lors d'une remise de décorations militaires, à l'Elysée le 22 mai 2014 [Fred Dufour / AFP/Archives]

François Hollande "sera en situation d'être candidat" à l'élection présidentielle de 2017, estime dans un entretien au Monde daté de dimanche-lundi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, proche du chef de l'Etat.

"La détermination de François Hollande et tous les risques qu'il prend pour sortir le pays de la crise économique, pour rétablir les finances publiques et le dialogue social et dépasser les corportatismes paieront. Oui, il sera en situation d'être candidat" en 2017, assure-t-il, alors que certains, y compris au PS, se demandent si le président de la République sera en mesure de briguer un nouveau mandat.

M. Hollande a conditionné son éventuelle candidature en 2017 à la baisse du chômage.

M. Le Drian, qui avait plaidé pour la nomination de Manuel Valls à Matignon, juge le successeur de Jean-Marc Ayrault "à la fois décideur et fonceur", "les deux vertus qu'on attend d'un Premier ministre".

"Il permet ainsi à François Hollande de renforcer sa présidentialité et de se concentrer sur les objectifs de rassemblement des Français", ajoute le ministre de la Défense, "totalement solidaire de l'action" de Manuel Valls, "sur la forme et sur le fond". "La majorité doit exister et ne peut pas être une majorité godillot, il peut y avoir des débats mais quand une décision est prise, la discipline s'impose".

S'agissant de la loi de programmation militaire 2014-2019, M. Le Drian réaffirme sa "sanctuarisation".

"J'ai fait savoir au président que, s'il n'y avait pas de sanctuarisation budgétaire, alors on était dans un autre modèle. Le président a décidé de faire respecter la loi, il l'a dit à Creil lors de ses voeux aux armées en janvier et l'a répété en conseil de défense le 2 juin. A partir du moment où le chef des armées fixe la trajectoire, celle-ci s'impose", souligne-t-il.

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