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UMP: "il faut savoir d'où viennent" les fuites dans la presse, déclare Woerth

Eric Woerth à la sortie du bureau politique de l'UMP le 25 mai 2014 à l'Assemblée nationale à Paris  [Thomas Samson / AFP] Eric Woerth à la sortie du bureau politique de l'UMP le 25 mai 2014 à l'Assemblée nationale à Paris [Thomas Samson / AFP]

Eric Woerth s'est félicité vendredi du lancement d'une mission d'inspection au sein de l'UMP, car il estime qu'il "faut savoir d'où viennent" les fuites de ces derniers jours dans la presse concernant le train de vie de membres du parti.

"Tous les jours il y a une info qui dégrade encore l'ambiance à l'UMP. Ce n'est plus des piqûres de moustique, c'est des piqûres d'éléphants si tant est que les éléphants piquent. Il faut évidemment savoir d'où ça vient", a déclaré l'ancien ministre du Budget sur i-télé.

"Cela donne un sentiment de recherche de vérité au sein de l'UMP. Les choses sont sur la table, la transparence est faite aujourd'hui. Il y a du judiciaire, il y a de l'interne, il y a des luttes politiques, il y a a peu près tout ce qu'il faut pour détruire définitivement l'UMP", a ajouté le député-maire de Chantilly (Oise)

Billets d'avion de la femme de Jean-François Copé, notes de téléphone de Rachida Dati, salaires controversés au siège... Ces derniers jours ont tourné au grand déballage à l'UMP, en marge des résultats d'un audit financier qui a révélé que la dette du parti dépassait les 74 millions d'euros. Certains "copéistes" ont accusé des partisans de François Fillon d'être derrière ces fuites et la direction intérimaire du parti a lancé une mission d'inspection pour en connaître l'origine.

Pour M. Woerth, "il faut changer beaucoup de chose mais l'idée même de vivre ensemble est encore possible".

"J'ai envie de continuer à faire de la politique avec les personnes aujourd'hui qui sont au sein de l'UMP (...) les gaullistes, les libéraux, les centristes. On est une droite républicaine et on a des choses à dire à la nation", a-t-il dit.

"Aujourd'hui on est inaudible, l'ambiance est absolument désastreuse, les affaires pourrissent à peu près tout, le luttes d'influence, les ego surdimensionnés sont évidement présents et en même temps je pense que l'UMP est une bonne idée", a ajouté M. Woerth.

"On est entre des personnes qui parfois se détestent, on est dans une préparation des primaires et donc dans une compétition au sein de l'UMP", a-t-il souligné.

Selon Eric Woerth, "il faut repartir sur le fond, laisser la justice régler l'affaire Bygmalion, probablement couper un certains nombre de dépenses, restructurer financièrement le parti, remettre de la moral et de l'intégrité...changer un peu tout".

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