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Mailly accuse Valls de "mépris" à l'égard des syndicats

Jean-Claude Mailly le 16 juin 2014 à Matignon à Paris [Stéphane de Sakutin / AFP/Archives] Jean-Claude Mailly le 16 juin 2014 à Matignon à Paris [Stéphane de Sakutin / AFP/Archives]

Jean-Claude Mailly, le secrétaire général de Force ouvrière, a accusé lundi le Premier ministre, Manuel Valls, de "mépris" à l'égard des syndicats au moment où s'ouvre la conférence sociale.

"Quand le gouvernement parle sans cesse du dialogue social et, dans les faits, ne dialogue pas avec les syndicats, il est dans la posture", estime-t-il dans un entretien au Figaro.

"Manuel Valls a fait ses annonces (sur le compte pénibilité notamment, ndlr) à quelques jours de la conférence sociale sans nous prévenir avant. C'est du mépris", a-t-il estimé, en ajoutant qu'il ne se sentirait "pas engagé" par la feuille de route gouvernementale qui doit sortir de la conférence sociale.

A propos de la négociation souhaitée par Manuel Valls sur la simplification du Code du Travail et la révision des seuils sociaux, le numéro un de FO a indiqué "vouloir garder la présence de délégués du personnel à 11 salariés, celle du comité d'entreprise à 50 et qu'un délégué syndical puisse être nommé quelle que soit la taille de l'entreprise".

"Qu'on ne me dise pas que les seuils freinent l'emploi", lance-t-il.

Interrogé sur l'avenir du dialogue social, M. Mailly estime que "ce mot est fourre-tout puisqu'il va de la concertation à la gestion paritaire". "Mais en France", a-t-il ajouté, "je constate un désengagement financier de l'Etat et en même temps son plus grand interventionnisme dans les discussions du ressort des partenaires sociaux".

 

 

 

 

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