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Enquête sur le paiement par l'UMP des pénalités infligées à Sarkozy

Nicolas Sarkozy entouré de ses partisans lors d'un meeting pendant la campagne présidentielle   [Michel Euler / Pool/AFP/Archives] Nicolas Sarkozy entouré de ses partisans lors d'un meeting pendant la campagne présidentielle [Michel Euler / Pool/AFP/Archives]

Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire sur le paiement par l'UMP des pénalités infligées à Nicolas Sarkozy après l'invalidation des comptes de sa campagne présidentielle de 2012, a-t-on appris lundi de source judiciaire.

Ouverte le 2 juillet, cette enquête vise un éventuel "abus de confiance" au préjudice de l'UMP, qui avait réglé la facture à la place du candidat. Les investigations ont été confiées à l'office anticorruption (Oclciff) de la police judiciaire.

Ce sont les commissaires aux comptes de l'UMP qui ont alerté le 1er juillet le parquet sur la prise en charge par le parti de ces pénalités que M. Sarkozy aurait dû régler lui-même.

Cette nouvelle enquête visant l'ex-chef de l'Etat, qui a amorcé un retour en politique pour les tout prochains mois, trouve son origine dans l'invalidation des comptes de sa dernière campagne, en raison du dépassement des dépenses autorisées.

Dans sa décision du 19 décembre 2012, la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) avait ordonné que M. Sarkozy restitue à l'Etat l'avance forfaitaire de 153.000 euros dont il avait bénéficié en tant que candidat, mais aussi qu'il verse au Trésor public la somme de 363.615 euros, soit le montant du dépassement du plafond des dépenses, fixé à 22.509.000 euros.

Les obstacles judiciaires se multiplient sur la route d'un retour de Nicolas Sarkozy en politique.

Après une quinzaine d'heures de garde à vue -mesure sans précédent pour un ancien président-, il a été mis en examen dans la nuit de mardi à mercredi notamment pour corruption et trafic d'influence actifs. 

Dans ce dossier, il est soupçonné avec son avocat Thierry Herzog d'avoir tenté d'obtenir des informations pourtant soumises au secret auprès d'un haut magistrat de la Cour de cassation, Gilbert Azibert, sur une autre procédure judiciaire le concernant.

 

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