En direct
A suivre

Cuvillier sur la SNCM : "dire la vérité, ça n'est pas tromper"

Un bateau de la SNCM, dans le port de Marseille, le 4 juillet 2014 pendant une nouvelle grève des salariés [Bertrand Langlois / AFP] Un bateau de la SNCM, dans le port de Marseille, le 4 juillet 2014 pendant une nouvelle grève des salariés [Bertrand Langlois / AFP]

Le secrétaire d'Etat aux Transports, Frédéric Cuvillier, a déclaré lundi que "dire la vérité, ça n'est pas tromper", après que les syndicats de la SNCM ont dénoncé samedi avec virulence sa prise de position en faveur d'un redressement judiciaire, la CGT le qualifiant même de "menteur".

"Je crois qu'aucune invective ne peut faire disparaître la réalité, qu'elle soit économique, juridique ou humaine, de cette société. Et dire la vérité ça n'est pas tromper les milliers de personnes qui travaillent à la SNCM, sur la situation de la SNCM", a déclaré M. Cuvillier sur France Inter.

Samedi, la CGT des marins avait qualifié M. Cuvillier de "menteur" et de "liquidateur" après que celui-ci eut déclaré que "la voie du redressement judiciaire" était "le seul moyen pour redonner un avenir à la SNCM".

Le premier ministre, Manuel Valls, a soutenu le secrétaire d’Etat dimanche, affirmant qu'il avait "eu raison de dire la vérité".

C'est la première fois que l’État, actionnaire à 25% de la SNCM aux côtés de Transdev (66%) et des salariés (9%), envisage publiquement cette option comme une solution aux déboires récurrents de l'entreprise (14 millions de pertes en 2012 - les comptes 2013 n'ont pas encore été publiés - et une double condamnation européenne pour un montant de 440 millions d'euros au total).

M. Cuvillier a aussi nié être revenu sur ses déclarations au sujet du renouvellement de la flotte de la compagnie.

"Le renouvellement de la flotte est indispensable, je le confirme et je le réaffirme, simplement comment voulez vous (...) faire payer à une société qui n'en a pas le moyens ces bateaux?", a demandé le secrétaire d’État sur France Inter, ajoutant que des expertises avaient été menées et que le gouvernement proposait la solution d'un financement par l'intermédiaire d'un portage par une société d'investissement.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités