Le président du Parlement européen Martin Schulz est revenu vendredi matin sur Europe 1 sur le comportement des députés eurosceptiques, lundi, dans l'hémicycle à Strasbourg.
Ce matin, Jean-Pierre Elkabbach a reçu Martin Schulz sur Europe 1. Il a été invité à réagir à l'antenne sur le comportement des députés eurosceptiques qui ont tourné le dos, lundi, lors de la première session du nouveau Parlement européen, alors que raisonnait "L'Hymne à la joie" de Beethoven, qui est aussi l'hymne de l'UE.
Le président du parlement européen, fraîchement réélu, a été catégorique. "Ca veut dire prendre la direction de la sortie", a-t-il expliqué, avant d'ajouter, sur un ton ironique : "Ce qui est la bonne direction pour eux."
Force marginale
Selon Martin Schulz, l'échec de Marine Le Pen à former un groupe au Parlement démontre que le Front National est "une force marginale au Parlement".
La cause de cet échec selon Martin Schulz ? Les différences de point de vue entre les partis d'extrême-droite : "Prenez l'antisémitisme permanent de Jean-Marie Le Pen d'un côté et la politique pro-israélienne de Geert Wilders aux Pays-Bas", a-t-il argumenté.