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Guaino ne veut plus de juges syndiqués

Henri Guaino demande la suppression du syndicalisme dans la magistrature. [Eric Feferberg / AFP/ Archives]

Le député des Yvelines, Henri Guaino a prôné jeudi matin sur BFM TV la suppression du syndicalisme dans la magistrature suite à la garde à vue de l'ancien chef de l'Etat, Nicolas Sarkozy.

 

A l'instar de Nicolas Sarkozy, qui a remis en question mercredi soir la partialité de la juge Claire Thépaut, à l'origine de sa garde à vue, en raison de son appartenance au Syndicat de la magistrature classé à gauche, son plus proche conseiller à l'Elysée, Henri Guaino a réfuté ce matin le droit de se syndiquer des magistrats pour éviter tout "corporatisme."

 

Référendum

"Il faut supprimer le syndicalisme dans la magistrature, et puisque c'est un principe constitutionnel, il faut faire un référendum pour que ça ne soit possible ni dans l'armée, ni dans la magistrature.", a-t-il affirmé.

Henri Guaino déplore le trop plein de pouvoir accordé aux magistrats. "Ils peuvent détruire votre réputation, votre situation matérielle, morale, votre liberté. C'est une responsabilité très grave", a-t-il justifié.

 

Précédent en 2013

Ce n'est pas la première fois que le député des Yvelines critique les juges.

Déjà, en 2013, Henri Guaino avait accusé le juge bordelais Jean-Michel Gentil, à l'origine de la mise en examen de Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bettancourt de "déshonorer la justice."

 

Impartialité de mise

De son côté, le Syndicat de la magistrature s'est fendu d'un communiqué pour dénoncer les accusations portées à son encontre.

Le Syndicat rappelle que "tout juge est quotidiennement amené à prendre des décisions à l'égard de personnes dont il ne partage pas nécessairement les convictions politiques" mais que "cela ne l'empêche pas d'agir en toute impartialité et avec professionnalisme."

 

 

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