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Nicolas Sarkozy dit être "choqué"

Nicolas Sarkozy. [BERTRAND LANGLOIS / AFP]

Il passe à la contre-offensive. A l’issue de sa mise en examen pour corruption et trafic d’influence actifs dans l’affaire des "écoutes", Nicolas Sarkozy est sorti du silence ce soir, en intervenant – la séquence avait été enregistrée – dans le journal télévisé de TF1 et à l’antenne d’Europe 1.

 

"Profondément choqué de ce qui s’est passé", l’ancien chef d’Etat a dénoncé sa garde à vue comme "une volonté de [l]’humilier".

Mettant en cause l’impartialité de la juge Claire Thépaut, membre du Syndicat de la magistrature (situé à gauche sur l’échiquier politique), il a estimé que les chefs d’accusation retenus contre lui étaient "grotesques" et que cette affaire n’était qu’une "instrumentalisation politique d’une partie de la justice".

"Tout est fait pour donner de moi une image qui n’est pas conforme à la vérité", a-t-il déclaré face à Gilles Bouleau et Jean-Pierre Elkabbach.

 

Peu de détails supplémentaires

Sur le fond de l’affaire, Nicolas Sarkozy n’a pas fait de révélations. "Jamais je n’ai commis un acte contraire aux principes républicains ou à l’Etat de droit", s’est-il contenté d’affirmer, assurant que s’il avait "commis des fautes", il en assumerait "toutes les conséquences".

Egalement questionné sur l’affaire Bygmalion, qui agite l’UMP, l’ex-président a assuré qu’il n’y avait "jamais eu le moindre système de double facturation" dans sa campagne présidentielle de 2012.

Interrogé plus tôt sur BFM TV, le Premier ministre, Manuel Valls, avait quant à lui estimé que les "faits" reprochés à l’ancien chef de l’Etat étaient "graves". Le Premier ministre a néanmoins promis qu’il veillerait à l’indépendance de la justice et à la présomption d’innocence "qui vaut pour tout le monde".

Attendu depuis de nombreux mois par ses soutiens, le retour en politique de Nicolas Sarkozy ne semble pas remis en question par ces accusations. Interrogé sur une éventuelle candidature à la présidence de l’UMP, Nicolas Sarkozy n’a rien exclu, répondant qu’il aurait "à décider fin août, début septembre". 

 

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