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Nicolas Sarkozy en garde à vue: réactions politiques

Valérie Debord, déléguée générale adjointe de l'UMP, lors d'un meeting de campagne de Nicolas Sarkozy, le 3 mars 2012, à Bordeaux [Lionel Bonaventure / AFP/Archives] Valérie Debord, déléguée générale adjointe de l'UMP, lors d'un meeting de campagne de Nicolas Sarkozy, le 3 mars 2012, à Bordeaux [Lionel Bonaventure / AFP/Archives]

Réactions politiques au placement en garde à vue de Nicolas Sarkozy, mardi matin, dans un dossier de trafic d'influence présumé, une mesure inédite pour un ancien chef de l'Etat:

- Valérie Debord, déléguée générale adjointe de l'UMP: "l'acharnement est tel contre l'ancien président de la République... A chaque fois qu'il évoque son éventuel retour aux affaires, étonnamment, il est inquiété par une affaire de justice qui immédiatement fait pschitt: Bettencourt, Karachi, on voit bien... C'est vrai que ça commence à devenir lassant pour ses supporteurs, je pense que ça commence à devenir lassant pour les Français aussi qui, en la matière, voient une forme d'instrumentalisation de la justice contre un homme, contre le retour d'un homme et je ne suis pas sûre que ce soit la bonne façon de rendre la justice au nom du peuple" (sur BFMTV).

- Julien Dray, vice-président (PS) de la région Ile-de-France: "Il y a des procédures judiciaires en cours et je pense que nécessairement, à partir du moment où le nom de Nicolas Sarkozy était au cœur de ces procédures judiciaires, il y avait nécessité pour lui de s'expliquer et pour la justice d'avoir les éléments nécessaires pour comprendre quels sont la place et le rôle qu'il a joués dans toutes ces affaires (...) Le fait d'être entendu n'est pas une preuve de culpabilité, c'est pour lui l'occasion de s'expliquer sur le fond du dossier (...) Il va profiter de la réforme qui a été faite, c'est-à-dire la présence de l'avocat pendant la garde à vue. (Me Herzog est également en garde à vue...) Il aura un autre avocat. Je pense que le meilleur service que puissent rendre les amis de Nicolas Sarkozy à Nicolas Sarkozy lui-même est de laisser la justice faire son travail, on verra les résultats, et de ne pas commencer tout de suite à mettre une pression sur les juges" (Europe 1).

- Rama Yade, vice-présidente de l'UDI, ancienne ministre de M. Sarkozy: "J'attends en termes de fonctionnement de la démocratie, le respect de deux principes: la présomption d'innocence et l'indépendance de la justice. Sur la base de ces deux principes, un homme, fût-il président de la République, peut se défendre et la justice travailler. Je n'ai pas d'autre commentaire à faire" (sur France Info).

- Jean-Vincent Placé, le président du groupe écologiste au Sénat: "Ca devient de plus en plus navrant et quand on voit les résultats de l'extrême droite populiste, antiparlementaire, poujadiste, c'est de plus en plus inquiétant. Il n'y a pas d'acharnement du gouvernement. Le mérite du gouvernement depuis le début - c'est la volonté du président Hollande, c'est très clair aussi à la Chancellerie - est qu'il n'y a plus de suivi des affaires. D'ailleurs, ils ne savent pas grand chose de ce qu'il se passe! (...) Je suis pour l'indépendance de la magistrature, je suis pour l'indépendance judiciaire et (...) le secret de l'instruction" (sur LCI et Radio Classique).

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