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Le patron de Total salue l'intérêt d'un "dialogue" avec l'Elysée

Le patron du géant pétrolier Total Christophe de Margerie le 30 juin 2014 à l'Elysée [Dominique Faget / AFP] Le patron du géant pétrolier Total Christophe de Margerie le 30 juin 2014 à l'Elysée [Dominique Faget / AFP]

"Le dialogue ne peut être que bon", a déclaré lundi le patron du géant pétrolier Total Christophe de Margerie, à la sortie de l'Elysée, où les plus grands groupes français venaient d'être reçus par François Hollande en pleine fronde patronale.

"Je trouve que le dialogue c'est toujours un bon climat et que c'est quand on ne s'explique pas et qu'on ne se parle pas que cela ne va pas bien", a déclaré M. de Margerie en réponse à une question sur l'ambiance qui avait régné lors de cette réunion.

"Ca n'a rien à voir avec ce papier qui a été cosigné par un ensemble d'organisations", a assuré le PDG de Total à la sortie de cette rencontre de membres de l'Afep, qui représente plus de 100 des plus grands groupes privés exerçant leur activité en France, avec le président de la République.

Huit organisations patronales ont lancé en choeur dimanche, dans le Journal du dimanche, un "cri d'alarme" à l'exécutif, appelant à la mise en oeuvre rapide des aides promises aux entreprises.

Aucun autre des chefs d'entreprise sortant de l'Elysée lundi en fin d'après-midi n'a souhaité répondre aux journalistes présents dans la cour.

M. de Margerie a refusé de donner des détails sur le contenu de la conversation.

"On avait un rendez-vous prévu avec le président de la République depuis longtemps", a-t-il affirmé.

"On a une règle dans les discussions de l'Afep avec le gouvernement, que ce soit à l'Afep ou ici: c'est que justement on ne commente pas les discussions. C'est la qualité du dialogue, il faut respecter les règles", a-t-il déclaré.

"Je préfère vous expliquer pourquoi et que c'est vraiment parce qu'on souhaiterait que ça bouge", a-t-il ajouté.

Le président du Medef, Pierre Gattaz, a menacé lundi de boycotter la conférence sociale des 7 et 8 juillet, si l'organisation patronale n'obtient pas "cette semaine les réponses à (ses) questions", parmi lesquelles un report à janvier 2016 du compte pénibilité.

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