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Jean-Christophe Lagarde candidat à la présidence de l'UDI

Le 6 mai 2013, le président de l'UDI alors Jean-Louis Borloo (c) donne une conférence de presse au côté de Hervé Morin du Nouveau Centre (d) et du poret-parole de l'UDI Jean-Christophe Lagarde (g)  [Bertrand Guay / AFP/Archives] Le 6 mai 2013, le président de l'UDI alors Jean-Louis Borloo (c) donne une conférence de presse au côté de Hervé Morin du Nouveau Centre (d) et du poret-parole de l'UDI Jean-Christophe Lagarde (g) [Bertrand Guay / AFP/Archives]

Jean-Christophe Lagarde, député-maire de Seine-Saint-Denis, a annoncé dans le Journal du Dimanche sa candidature à la présidence de l’UDI, l'objectif étant de "conquérir le pouvoir" et non pas de "porter les valises des autres".

"Je souhaite que l'UDI que nous avons construite avec Jean-Louis Borloo ait pour ambition de conquérir le pouvoir, pas de porter les valises des autres", souligne M. Lagarde, les "autres" désignant l'UMP.

"J'ai écouté les candidats déjà déclarés. Nous portons deux visions différentes de ce que doit être un parti centriste", a souligné le député en faisant allusion aux trois autres candidats à la présidence de l'UDI.

Il s'agit de Yves Jégo, qui a assuré la présidence par intérim de l'UDI après le retrait de M.Borloo, du maire de Neuilly-sur-Seine, de Jean-Christophe Fromentin, et de l'ancien ministre de la Défense, Hervé Morin.

"Je refuse, a appuyé M. Lagarde, cette vision traditionnelle du centre qui n'est qu'un parti d'appoint, de partage des responsabilités derrière l'UMP".

Les Français, a-t-il insisté, "rejettent violemment le pouvoir socialiste qui les a trahis mais n'éprouvent aucune nostalgie du pouvoir précédent. L'UDI doit construire une nouvelle histoire..."

"Je ne veux pas d'un centre qui pleure sur ses insuffisances, a poursuivi le député (...) Je veux rompre avec cette malédiction qui veut qu'avec les meilleures idées -souvent reprises et dénaturées par le PS et l'UMP- nous n'ayons jamais le pouvoir de les mettre en oeuvre nous-mêmes".

Et Jean-Christophe Lagarde résume enfin sa conception du centre : "pour moi, le centre n'est pas le milieu, la moyenne, la synthèse mais un autre chemin, une alternative pour notre pays. Au centre on ne peut pas être mou".

M. Lagarde écarte enfin la perspective d'une campagne tendue entre les différents candidats à la présidence de l'UDI. "J'ai un principe simple (avec les autres concurrents): pas de commentaires, pas de petites phrases. Ca, c'est pour le PS et pour l'UMP; pas pour l'UDI, assure-t-il avant de conclure: Demain j'aurai besoin de tous pour faire de l'UDI le premier parti de France", assure-t-il.

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