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Bartolone appelle à ne "pas affaiblir" le gouvernement

Le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone, le 18 février 2014 [Eric Feferberg / AFP/Archives] Le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone, le 18 février 2014 [Eric Feferberg / AFP/Archives]

Le président PS de l'Assemblée, Claude Bartolone, appelle à "ne pas affaiblir" le gouvernement dans une période marquée par les affaires à l'UMP et la montée du Front national, dans une interview publiée vendredi dans Le Figaro.

M. Bartolone estime que les députés PS "frondeurs", qui ont présenté des amendements au projet de budget rectificatif 2014, sont des "députés qui défendent des positions politiques". "Moi, le débat ne me fait pas peur", assure-t-il.

"Et puis, ce n'est pas comme si deux politiques s'opposaient frontalement, bloc contre bloc!", relève l'élu de Seine-Saint-Denis. "Chacun reconnaît la nécessité de faire des économies, accepte l'idée que pour protéger notre modèle social, il faut renforcer la compétitivité de nos entreprises", note-t-il.

"Le débat porte sur l'endroit où placer le curseur", explique M. Bartolone, qui a déjà critiqué depuis 2012 la politique économique du gouvernement.

"Après, se pose la question de savoir où veulent aller ceux qui défendent leurs propres amendements. Je dis attention, aucun député n'est prophète en sa circonscription", met-il en garde.

Selon lui, "avec les affaires qui touchent l'UMP et la menace de l'extrême droite, nous ne pouvons pas affaiblir l'exécutif".

"Les députés PS sont responsables et ils n'oublient pas que leur élection est liée à celle du président", poursuit M. Bartolone. "On ne doit donc manier ni la menace ni l'anathème. Je ne peux pas imaginer qu'au moment du vote sur le collectif budgétaire, il y ait un doute sur la volonté du groupe PS d'apporter son soutien à la politique voulue par le président et le Premier ministre", dit-il.

L'Assemblée, qui a débattu depuis le début de la semaine de ce projet de loi de finances rectificative, doit le voter mardi prochain. Elle doit aussi débuter lundi l'examen du budget rectificatif de la Sécurité sociale.

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