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Vigier (UDI): un groupe parlementaire "n'a pas à financer un parti"

Philippe Vigier, président des députés UDI, le 29 avril 2014 à l'Assemblée nationale à Paris [Jacques Demarthon / AFP/Archives] Philippe Vigier, président des députés UDI, le 29 avril 2014 à l'Assemblée nationale à Paris [Jacques Demarthon / AFP/Archives]

Un groupe parlementaire "n'a pas à financer un parti politique", a estimé mardi le président des députés UDI, Philippe Vigier lors d'un point de presse à l'Assemblée nationale.

"Est-ce qu'un groupe parlementaire doit financer un parti politique? Non, pas du tout", a estimé le député, suite à l'affaire du groupe parlementaire UMP qui a prêté à son parti 3 millions d'euros tirés de sa dotation à l'Assemblée nationale, sans que les députés soient au courant.

"Ce n'est pas illégal, mais je suis choqué", l'argent perçu par le groupe parlementaire "ne doit en aucun cas financer le parti", a ajouté M. Vigier.

Comme Hervé Morin l'avait invité à le faire, M. Vigier a rendu publique la comptabilité du groupe UDI.

Côté ressources, "on a une dotation de 58.000 euros par mois (700.000 par an, ndlr) de l'Assemblée nationale et nos députés paient 300 euros par mois de cotisation". Pour les dépenses, "nous avons huit salariés, ce n'est pas beaucoup, il y a huit commissions à l'Assemblée nationale, ça veut dire qu'ils ne sont pas aux 35h, ils bossent (...) donc le salaire net plus les charges c'est l'équivalent de 600.000 euros". S'ajoutent à cela "les dépenses de fonctionnement qui s'élèvent à environ 100.000 euros (fil AFP, déjeuner de presse, site internet...)".

Par ailleurs, "nous avons une réserve de précaution qui est à un peu plus de 300.000 euros (...) parce qu'il y a eu une gestion d'une rigueur totale", s'est-il félicité.

Il a également déclaré "qu'il n'y avait pas de prêt". "Si j'en avais eu la possibilité, je n'aurais pas fait de prêt au parti UDI. Je pense que ce n'est pas une bonne utilisation des fonds, donc je trouve que ce n'est pas bien ce qu'a fait l'UMP, je le dis très clairement."

Il s'est également dit "favorable à davantage de règles de transparence" pour "régénérer la confiance entre les Français et les partis politique".

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