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Hervé Morin veut que l'UDI soit un "vrai parti de gouvernement"

Hervé Morin le 6 mai 2013 [Bertrand Guay / AFP/Archives] Hervé Morin le 6 mai 2013 [Bertrand Guay / AFP/Archives]

Hervé Morin a affirmé lundi que l'UDI devait être un "vrai parti de gouvernement" à l'occasion d'une réunion de lancement de sa candidature à la présidence de l'UDI à Paris.

L'ancien ministre se donne comme objectif de "faire de l'UDI un vrai parti de gouvernement capable de construire autour de lui une majorité d'idées", en poursuivant ainsi le "travail" accompli par Jean-Louis Borloo.

Hervé Morin est la troisième candidature annoncée à la succession de Jean-Louis Borloo, après le député Jean-Christophe Fromantin et le tandem Yves Jégo et Chantal Jouanno. Le député Jean-Christophe Lagarde est aussi pressenti pour se lancer. La date de limite de dépôt des candidatures a été fixée au 13 juillet. L'élection aura lieu en octobre, le congrès est prévu le 15 novembre.

S'agissant d'une candidature centriste à la présidentielle, Hervé Morin a dit qu'il "fallait tout faire pour y être présent" mais ne "pas faire n'importe quoi".

"Si je suis président, l'UDI ne sera pas le responsable d'un nouveau 21 avril et encore moins d'un 21 avril à l'envers. Le poids du Front National nous impose de regarder les choses avec lucidité et responsabilité", a-t-il lancé devant une centaine de personnes.

"En aucun cas, le futur président de l'UDI ne devra mener une aventure personnelle", a-t-il ajouté, précisant qu'il "savait de quoi" il parlait. Hervé Morin s'était en effet lancé pour la présidentielle de 2012 avant de renoncer.

Il a ensuite donné les grandes lignes des projets sur le fond: revoir les institutions car la Ve République est "à bout se souffle", l'emploi, la cohésion sociale, la laïcité....

Il s'est aussi engagé à démissionner de la présidence du Nouveau Centre, composante de l'UDI, s'il était élu. Un de ses proches, Philippe Vigier, a été élu à la tête du groupe des députés UDI.

Il a souhaité "une campagne propre". En effet, les centristes sont coutumiers des querelles et plusieurs candidats sont déjà sur la ligne de départ.

Il a également mis en avant une "fidélité" à ses convictions et à sa famille politique en dépit de "périodes difficiles" et "de traversées du désert".

"Et qu’on se le dise bien, je n’ai pas fait tout ce chemin, je n’ai pas pris tous ces coups sans jamais dévier, pour mettre l’UDI dans les bras de l’UMP ni pour préparer le lit à quelqu’un d’autre, en l’occurrence François Bayrou, qui, au demeurant, doit déjà s’occuper de son propre lit", a-t-il dit.

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