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Hénart : "Il faut que l'UDI soit indépendante de l'UMP"

Laurent Hénart pose devant la mairie de Nancy, le 23 décembre 2013 Laurent Hénart pose devant la mairie de Nancy, le 23 décembre 2013 [Jean-Christophe Verhaegen / AFP/Archives][[Jean-Christophe Verhaegen / AFP/Archives]]

Elu dimanche à la tête du Parti radical, le maire de Nancy, Laurent Hénart, estime que les centristes doivent plus que jamais affirmer leur indépendance, notamment vis-à-vis de l’UMP.

 

Que représente cette nouvelle fonction pour vous ?

Il y a une émotion à se retrouver président de la famille politique à laquelle on appartient et dans laquelle on milite depuis vingt-cinq ans. Une émotion d’autant plus grande que je succède à Jean-Louis Borloo, pour qui j’ai une grande affection.

 

Quelles seront vos priorités ?

La priorité, c’est que la ligne d’indépendance politique que j’ai proposée aux radicaux soit aussi celle de l’UDI. Cette indépendance, elle doit s’exercer par la liberté de ton mais aussi par le fait d’être présent à la présidentielle avec un projet d’alternance et une candidature. Je veux que ce soit l’objectif de l’UDI. Il faut qu’on arrive à construire une force politique nouvelle, progressiste, réunissant toutes les sensibilités du centre, qui soit, bien sûr, indépendante de l’UMP.

 

Face à la montée du FN, vous souhaitez donc maintenir l’idée d’une candidature centriste en 2017 ?

Aujourd’hui, si le Front national monte, ce n’est pas parce qu’il y a trop de partis. Il n’y a quasiment que le PS et l’UMP de visibles et d’audibles par les citoyens comme partis de gouvernement. Mais cette confrontation bloc contre bloc montre ses limites avec le retour du Front national, qui est engagé depuis les régionales de 2010.  Ça prouve bien que le paysage politique français a besoin de diversité.

 

Votre rivale Rama Yade a dénoncé des irrégularités. Qu’avez-vous à lui répondre ?

Je l’ai félicitée pour son score et je lui ai dit qu’elle avait sa place dans l’équipe. Maintenant, on a un congrès prévu le 5 juillet. Il faut donc être concentrés sur le renforcement du Parti radical.

 

Plusieurs candidats se sont déjà déclarés pour la présidence de l’UDI. Ne craignez-vous pas une guerre des chefs comme l’a connue l’UMP ?

J’espère qu’à l’UDI, on réussira à avoir un résultat suffisamment net et clair, comme ça a été le cas au Parti radical, pour éviter toute contestation. Je souhaite par ailleurs qu’on évite toute campagne par fuite de presse, par allégations et qu’on soit sur quelque chose de digne.

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