![Guillaume Lambert, alors directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, à La Plaine Saint-Denis le 2 mai 2012 [Lionel Bonaventure / AFP]](http://static.cnews.fr/sites/default/files/directmatin/image_placeholder_rect_basic.gif "Guillaume Lambert, alors directeur de campagne de Nicolas Sarkozy, à La Plaine Saint-Denis le 2 mai 2012 [Lionel Bonaventure / AFP]")
L'ancien directeur de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, Guillaume Lambert, a indiqué mercredi à Mende avoir écrit au procureur de la République chargé de l'affaire Bygmalion pour "manifester (son) témoignage".
"J'ai écrit au procureur simplement pour manifester mon témoignage dans cette affaire", a dit M. Lambert, préfet de Lozère, à des journalistes à Mende en marge des cérémonies de commémoration de l'Appel du 18-juin.
"Naturellement, je me tiens à sa disposition. J'apporterai mon témoignage le moment venu", a ajouté M. Lambert, également chef de cabinet à l’Élysée au moment de l'affaire, avant de préciser qu'il n'avait pas été convoqué.
L'ex-directeur adjoint de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, Jérôme Lavrilleux, a reconnu que des meetings de Nicolas Sarkozy avaient été indûment facturés par la société Bygmalion à l'UMP pour éviter un dépassement du plafond des dépenses de campagne autorisé par la loi.
Affirmant qu'il assumerait ses responsabilités, il a indiqué qu'il attendait que chacun fasse de même, évoquant notamment le directeur général de l'UMP, Éric Cesari, et Guillaume Lambert.
Ces deux hommes nient avoir été au courant d'un système de fausses facturations. Le 27 mai, Guillaume Lambert s'était dit, par la voix de son avocat, "totalement étranger aux dispositions mises en place entre Bygmalion et l'UMP".
Mardi, M. Lavrilleux a été entendu dans cette affaire sous le régime de la garde à vue, par les policiers à Nanterre.