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Debout la France? Les militants de DLR vont voter sur un changement de nom

Le président de Debout la République Nicolas Dupont-Aignan en campagne dans le cadre des élections européennes, le 20 mai 2014 à Paris [Joel Saget  / AFP/Archives] Le président de Debout la République Nicolas Dupont-Aignan en campagne dans le cadre des élections européennes, le 20 mai 2014 à Paris [Joel Saget / AFP/Archives]

Le parti Debout la République va faire voter à ses militants plusieurs propositions pour changer de nom - Debout la France...- ou conserver l'actuel avant un congrès extraordinaire en début d'automne, a annoncé samedi Nicolas Dupont-Aignan lors d'un conseil national du parti souverainiste.

Ce congrès extraordinaire, qui se tiendra "fin septembre-début octobre" d'après M. Dupont-Aignan, décidera du futur nom du parti.

Le député de l'Essonne voudrait faire adopter "Debout la France" comme nouveau label, mais les militants pourront aussi décider de conserver le nom actuel, "Debout la République", auquel certains sont plus attachés, voire choisir d'autres propositions en fonction des consultations des fédérations "au cours de l'été".

"Notre nom doit aller à l'essentiel. Pourquoi s'engager dans une voie difficile, différente, si ce n'est pour sauver la France ? Nous devons parler au coeur des Français", a plaidé le maire de Yerres (Essonne).

"Ca doit maturer au cours de l'été. Je pense qu'il faut un vote. Je ne veux pas imposer personnellement, ni par le Conseil national un changement de nom", a-t-il dit.

L'objectif de ce congrès extraordinaire sera aussi, selon M. Dupont-Aignan, qui s'est à nouveau félicité des résultats de son parti aux européennes, de "faire franchir au mouvement une nouvelle étape de son existence", depuis sa fondation fin 2008, en l'élargissant à de nouvelles têtes.

M. Dupont-Aignan soutient que son parti a intégré la cour des "grands" : "On est le plus petit des grands partis ou le plus grands des petits", disait-il à l'AFP récemment.

"Il va falloir faire des ralliements, sortir de notre coquille (...) Il ne s'agit pas de débaucher les gens mais rassembler, envoyer un signal à l'opinion", a soutenu celui qui est député depuis 1997.

Première perspective discutée en conseil national devant une petite centaine de responsables du mouvement: les élections sénatoriales de fin septembre, dont M. Dupont-Aignan veut faire un "referendum sur la réforme territoriale".

D'après lui, il y a un "monstrueux détricotage du territoire national par cette folle réforme féodale, ce retour au Moyen-Âge".

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