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Jégo : "l'UDI n'est pas à vendre"

Le président par intérim de l'UDI Yves Jégo, le 18 mai 2014 à La Plaine-Saint-Denis [Thomas Samson / AFP/Archives] Le président par intérim de l'UDI Yves Jégo, le 18 mai 2014 à La Plaine-Saint-Denis [Thomas Samson / AFP/Archives]

Le président par intérim de l'UDI Yves Jégo juge samedi dans un entretien au Figaro qu'il n'y a "pas d'urgence à se précipiter dans les bras de tel ou tel leader potentiel de l’UMP", à propos d'un éventuel rapprochement entre le principal parti d'opposition et les centristes.

Interrogé sur la proposition de "plateforme commune" entre l'UMP et le centre, faite au soir des résultats des européennes par Alain Juppé, Yves Jégo répond que "l'UDI n'est pas à vendre".

"Il n’y a pas urgence à se précipiter dans les bras de tel ou tel leader potentiel de l’UMP, ni à sa laisser instrumentaliser dans la succession de Jean-François Copé!", ajoute-t-il.

"Quand l'UMP aura fait son travail de reconstruction, il sera temps d’engager des discussions qui devront forcément réunir toute l’opposition républicaine pour mettre fin à l’expérience socialiste", poursuit Yves Jégo.

Le député de Seine-et-Marne n'écarte toutefois pas la possibilité d'une primaire avec en lice à la fois des candidats UMP et des centristes, dans la perspective de la présidentielle de 2017.

"Soit l'idée de primaires pluralistes entre l’UDI, le MoDem et l’UMP est retenue pour choisir le meilleur candidat pour battre Marine Le Pen et François Hollande en 2017, soit l’UDI devra avoir son candidat au premier tour de la présidentielle", dit-il.

"Tout dépendra de ce que diront, le cas échéant, Nicolas Sarkozy, s’il revient, et aussi François Bayrou, qui ne semblent ni l'un ni l'autre prêts à des primaires de toute l'opposition", conclut Yves Jégo sur ce point.

 

 

 

 

 

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