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Cambadélis : "l'Europe est en danger"

Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadelis, pose à Paris, le 16 mai 2014 [Joel Saget / AFP/Archives] Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadelis, pose à Paris, le 16 mai 2014 [Joel Saget / AFP/Archives]

Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a pourfendu vendredi à Villeurbanne (Rhône) le bilan depuis dix ans de la droite en Europe, estimant que cette "droite sortante, il faut la sortir".

 

"L'Europe est dans une spirale mortifère. L'Europe est en danger", a lancé le responsable du PS lors du dernier meeting de campagne socialiste avant les élections européennes de dimanche, en présence du Premier ministre, Manuel Valls.

"L'Europe en danger", a-t-il répété en évoquant l'ampleur du chômage en Espagne ou en Grèce, ou encore les "travailleurs pauvres" en Allemagne.

"L'Europe est au bord de l'abîme, elle ne s'y est pas rendue d'elle-même, ce sont les conservateurs qui l'ont aidée à s'y presser", a-t-il accusé.

"La droite sortante ne doit pas s'en sortir dimanche. La droite sortante, il faut la sortir", a-t-il appuyé en appelant les électeurs à imposer une "nouvelle majorité" en Europe en votant pour les socialistes et le candidat du Parti Socialiste européen (PSE), Martin Schulz, à la présidence de la Commission européenne.

Prenant à partie plus particulièrement l'UMP, Jean-Christophe Cambadélis a accusé le parti de Jean-François Copé de vouloir "à tout prix rester dans une campagne franco-française (... et) à tout prix détourner l'attention de Bruxelles et de Strasbourg, où ils ont la majorité, et où ils sont aux responsabilités".

"Ne nous laissons pas avoir, a-t-il souligné, Leur ligne européenne, on la connaît par coeur: une politique austéritaire aux effets sociaux délétères sur lesquels les populistes prospèrent".

Jean-Christophe Cambadélis s'est livré à cette occasion à une vive attaque du Front national, "qui garde son ADN de haine".

Le FN "ne peut rien résoudre, il ne veut que dissoudre", a ajouté le premier secrétaire du PS pour lequel le parti de Marine Le Pen est désormais "fébrile, car il sent que son électorat ne sera pas forcément présent, que son électorat potentiel n'est pas sûr de son choix".

Le responsable socialiste, comme plusieurs autres orateurs présents à Villeurbanne, se sont ainsi félicités des résultats en baisse qu'aurait enregistrés Geert Wilders aux Pays-Bas lors du scrutin des européennes, vendredi.

Si le FN arrivait en tête dimanche, a averti Jean-Christophe Cambadélis, "je ne sais combien de temps il nous faudrait pour soigner cette blessure faite à l'Europe, pour laver cette injure faite à la France".

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