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Harlem Désir appelle depuis Strasbourg à voter aux européennes

Le secrétaire d’État aux Affaires européennes Harlem Désir à Matignon le 2 mai 2014 [Jacques Demarthon / AFP] Le secrétaire d’État aux Affaires européennes Harlem Désir à Matignon le 2 mai 2014 [Jacques Demarthon / AFP]

Le secrétaire d’État aux Affaires européennes Harlem Désir a appelé samedi à Strasbourg les Français à voter aux élections européennes pour faire barrage aux populistes et aux eurosceptiques.

Le nouveau secrétaire d’État a profité d'un déplacement consacré aux institutions européennes présentes dans la capitale alsacienne pour lancer un "vibrant appel au vote", depuis le quartier européen situé dans le nord de Strasbourg, où il a inauguré un nouveau site de promotion de l'Europe.

"Le 25 mai votons", a lancé M. Désir. "Votons parce que c'est une élection stratégique", a expliqué l'ancien président de SOS Racisme et ex-premier secrétaire du PS en prenant la parole devant ce nouveau "Lieu d'Europe". Destiné à "promouvoir l’Europe et son ancrage à Strasbourg", celui-ci a été installé dans une résidence proche de la Cour européenne des droits de l'Homme et du siège du Conseil de l'Europe.

Voter, "c'est la réponse que nous devons avoir face à la montée des populismes et des euroscepticismes", a dit M. Désir. Il était notamment entouré du maire de Strasbourg Roland Ries (PS), ainsi que des présidents de la région Alsace Philippe Richert et du conseil général du Bas-Rhin Guy-Dominique Kennel (tous deux UMP).

Des sondages récents donnent le FN en tête devant l'UMP et le PS, notamment dans la circonscription du Grand Est, avec une abstention qui approcherait d'un taux record de 65%.

Dans une tribune intitulée "le 25 mai, une élection vitale pour l'avenir de l'Europe" et publiée dans le Journal du Dimanche, le secrétaire d'Etat aux Affaires européennes enfonce le clou: "L'Europe est trop souvent le bouc émissaire de toutes les colères", écrit-il.

"Ne laissons pas l'Europe soumise aux vents mauvais de l'euroscepticisme et du populisme. Ses adversaires, ceux qui proposent de la défaire, de sortir de l'euro et de se claquemurer derrière les frontières nationales n'hésitent pas à recourir aux pires caricatures, aux mensonges les plus criants pour discréditer les bâtisseurs de l'Union européenne et démobiliser ses partisans". ajoute-t-il.

"Il faut combattre l'austérité en Europe et non pas l'Europe. L'Europe est ce que nous en faisons, la démanteler serait un funeste retour en arrière", écrit encore l'ancien premier secrétaire du PS.

A Strasbourg, M. Désir a appelé les Français à faire "bouger les lignes (...) pour réorienter l'Europe vers la croissance, parce que c'est la condition pour réconcilier les peuples européens". "Moins d'Europe, ce serait l'isolement de chaque peuple européen face aux géants de la mondialisation", a-t-il souligné. M. Désir a aussi rappelé "l'attachement indéfectible" du gouvernement français au maintien du siège du Parlement européen à Strasbourg.

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