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Touraine se dit "très sensible" à la demande d'un geste pour les petites retraites

La ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, le 22 avril 2014 à Paris [Lionel Bonaventure / AFP] La ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, le 22 avril 2014 à Paris [Lionel Bonaventure / AFP]

La ministre des Affaires sociales, Marisol Touraine, s'est dite jeudi "très sensible" à la revendication de certains députés socialistes de revenir sur le gel des petites retraites, avec lesquels elle espère trouver un "point d'entente".

"Je comprends très bien la préoccupation qui est la leur, de faire en sorte que ceux qui ont des petites pensions puissent être préservés des efforts demandés" dans le cadre du plan d'économies de 50 milliards, a déclaré la ministre sur Europe 1.

"Nous avons la volonté d'aider les plus modestes, j'entends ce que disent les députés socialistes, je suis à leur écoute, je suis très sensible à leurs préoccupations, j'espère que nous pourrons trouver un point d'entente", a-t-elle poursuivi.

Le ministre des Finances, Michel Sapin, avait indiqué mercredi qu'un geste en faveur des petites retraites était "sur la table". Dans le cadre du plan d'économies du gouvernement, les retraites ne doivent en principe pas être revalorisées avant octobre 2015, et des élus de la majorité ont insisté ces derniers jours pour qu'un geste soit fait en faveur des plus modestes.

Marisol Touraine a aussi dit vouloir "rappeler que ce gouvernement engage des actions envers les familles modestes". "Aujourd'hui même est publié un décret qui permet de revaloriser les prestations familiales des familles les plus modestes. Concrètement, pour des familles nombreuses, ça va représenter presque 20 euros de plus par mois", a-t-elle dit.

Quant aux objectifs d'économies fixés pour l'assurance maladie (10 milliards), la ministre de la Santé a réaffirmé que "les Français ne seront pas demain moins bien soignés qu'aujourd'hui", et qu'il n'y aurait pas de nouvelles franchises ni de déremboursements.

Elle mise sur une "réorganisation du système" de santé, notamment en "soignant davantage en proximité", en développant la chirurgie ambulatoire ou encore en organisant une "mutualisation" entre les hôpitaux, où il y a "des difficultés de gestion". "Nous pouvons soigner bien, un peu moins cher", a-elle assuré.

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