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Laurent: la stratégie PCF/Front de gauche doit rentrer dans une "phase nouvelle"

Le secrétaire national du Parti communiste (PCF), Pierre Laurent, le 3 avril 2014 à Paris [François Guillot / AFP/Archives] Le secrétaire national du Parti communiste (PCF), Pierre Laurent, le 3 avril 2014 à Paris [François Guillot / AFP/Archives]

Le secrétaire national du Parti communiste (PCF), Pierre Laurent, a concédé jeudi que son parti devait "entrer dans une phase nouvelle du déploiement" de sa "stratégie avec le Front de gauche".

Revenant sur le revers subi par le PCF aux municipales, le sénateur de Paris déclare dans L'Humanité : "Nous devons entrer dans une phase nouvelle du déploiement de notre stratégie politique avec le Front de gauche".

Relevant la "démobilisation de l'électorat populaire à gauche", qui "ne nous a pas épargnés", il assure: "nous sommes dans une course de vitesse où il faut reconstruire plus vite que la crise politique ne détruit".

"Notre ancrage territorial résiste, notre travail de rassemblement est réel" mais cela "ne suffit pas à contre-balancer le désespoir politique". Il regrette que le Front de gauche ne soit pas parvenu à "un accord plus dynamique et conquérant" pour les Européennes.

Afin de "trouver les chemins d'une crédibilité politique majoritaire", Pierre Laurent a réitéré son appel à un rassemblement des forces de gauche, avec notamment Europe Ecologie-Les Verts dont il a rencontré la secrétaire nationale Emmanuelle Cosse la semaine dernière, mais aussi les socialistes.

"Il n'y a pas de majorité populaire à gauche" pour "soutenir les choix politiques actuels de François Hollande", a-t-il asséné, prenant "au sérieux" la fronde des députés socialistes contre le plan d'économie de 50 milliards du gouvernement, à qui il propose de tourner "le dos aux choix actuels".

Interrogé sur l'affaire Aquilino Morelle, conseiller du président de la République visé par une enquête préliminaire pour conflit d'intérêts, Pierre Laurent a mis en cause une "hyperpuissance de la présidence de la République". Evoquant aussi Patrick Buisson qui conseillait Nicolas Sarkozy, il demande: "Comment se fait-il que des hommes qui ne sont que des conseillers", "jamais élus par personne, occupent une telle place au coeur de l'Etat?"

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